[MISSION SOLO-RANG D] Pépé à besoin d'aide !

Alors que je repartais vers Aldrovanda, à la guilde, à la suite de ma mission d’Akalifa, celle ou j’avais du pêcher des poissons frais pour un vendeur afin qu’il puisse les vendre sur le marché. Je fus interpellée au petit matin avant de quitter laville par mon client de la mission.

Celui-ci se montra très aimable et me remercia une nouvelle fois de l’aide que je lui avais apporté la dernière fois. Grâce à moi, il allait pouvoir tenir son stand comme habituellement, et il allait pouvoir se faire sa fin de moi sans inquiétude !

Il c’était montré très aimable, et m’avait invité à passer le voir lui et le petit marché d’Akalifa. J’avais accepté avec plaisir. J’ai donc décidé de réserver deux nuits en plus à l’hôtel ou je me trouvais précédemment. J’avais décidé de passer un petit week-end détente à l’improviste en solitaire.

Cela ne faisait pas trop de mal de temps en temps ! Surtout que je n’étais pas vraiment attendu à la guilde, j’imagine, donc bon. Ha, si peut-être que Miki s'inquiéterait pour moi qui sait ? Si ça se trouve, il devait bien se douter que je prenais mon temps pour rentrer !

Moi qui détestait les transports, je préférais marcher un peu, au moins jusqu’à la prochaine ville que de prendre le train et de me retrouver dans un état lamentable à cause de mon mal des transports ! en plus, Miki n’était pas là pour m’aider du coup… c’était mieux d’être prudente ! alors que je me baladais tranquillement et que je flânais dans le marché après avoir acheter un poisson pour Miki, dans un sac spécial. Je fis une petite pause sur un banc, croquant une pomme achetée au dernier stand du marché.

Il faisait beau, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, pas de mages noirs à l’horizon, que demander de plus ? Eh bien… n’importe qui aurait souhaité tout sauf ça ! Je vis une personne âgée de loin, qui semblait avoir du mal à porter ses courses jusqu’à chez lui.

Je ne savais pas quoi faire, d’un côté j’avais envie de profiter du week-end que j’avais… et d’un autre ma conscience de mage blanc généreuse me disait de ne pas abandonner ce pauvre pépé à son sors. Personne ne voulait l’aider… Je fis un soupire, en voyant l’ignorance des gens autour de nous.

Ils parlaient, parlaient encore et encore, sans faire attention à ce qu’il se passait autour d’eux, sans faire attention aux autres. Je ne trouvais pas ça normal, je ne pouvais pas l’accepter, que personne n’aide ce pauvre petit monsieur tout courbé avec sa canne et son panier.

Je l’observe quelques minutes pour voir si mon jugement sur son état de santé était correct. Ses jambes tremblaient, il marchait tout doucement, au rythme d’un escargot. L’air froid ne devait pas non plus aider les articulations de celui-ci qui parfois butait sur des cailloux. Manquant ainsi plusieurs fois de tomber !

« Rah, s’en est trop ! tant pis pour ma pause et mon week-end, ça me fera une excuse pour être rentrer plus tard en plus ! »

Oui bon, là sur le coup, ça faisait très égoïste comme façon de penser, je secouais la tête comme pour me punir d’y avoir penser et d’avoir dis ça. Heureusement que personne ne se trouvait à côté de moi ! C’est ainsi que j’allais me dévouer pour apporter mon aide à ce vieil homme. Tout riquiqui à première vue, il semblait vraiment très âgé. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais un très mauvais pressentiment !

« Bonjour monsieur, est-ce que vous souhaitez de l’aide ?! » Demandais-je avec un grand sourire en m’approchant doucement vers lui de peur de l’effrayer.

Le vieux monsieur à la barbe blanche freina sa course, et se stoppa net comme s’il se mettait à bug. Il me fixa d’un regard suspicieux, inquiet, son mouvement de canne devint plus régulier que précédemment ! il était devenu très nerveux. D’ailleurs, il me demanda quelque chose à son tour en bégayant :

« Vous…. E….tre… être un mage de guilde ? »

« Oui ! c’est exact ! je viens de Sabertooth ! »

« Sabertooth ? c’est qu’elle guilde ça ? une légale j’espère ! »

« Oui oui ne vous faîtes pas, nous avons l’emblème d’un tigre à dent de sabre ! nous sommes enregistrés dans les guildes légales ! ne vous inquiétez pas je ne vous ferais aucun mal, je veux juste vous aider comme je vois que vous avez l’air de souffrir ! »

« Ha bon… cela se voit autant ! alors dans ce cas, puisque vous le proposez si gentiment, pourquoi se faire priez ?!vous au moins vous êtes gentille mademoiselle ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, il me passa ses deux gros sacs remplit de fruits, légumes, et autres choses en tout genre ! C’est vrai qu’ils étaient lourds ces sacs ! Je me demandais ce qu’il avait bien pu mettre dedans à part les trucs basiques fruits et légumes… j’étais tentée de jeter un coup d’œil discrètement, mais bon.

« Je m’appelle Diana Tsukuyomi et vous Monsieur ? »

« Oh, moi, je… » Fit-il tout d’abord sur un ton hésitant, précisant que c’était la première fois qu’un mage l’abordait, ou qu’une personne acceptait de l’aider. Je fis des mouvements de bras malgré les sacs pour le rassurer, il dit alors s’appeler Claude François. Je me mise alors au rythme du vieillard.

Ma bonne action commençait donc. Si au début il n’y aucune prise de parole, aucune prise de contact et un silence de mort, il se déraidit au fur et à mesure que le temps passait tranquillement. Il me parlait de sa vie d’antant, de sa vie comme chemineaux, comme chauffeur de train, des anecdotes sur les passagers qu’il avait rencontrés, comment était son fils, sa femme, les sujets classique de conversation en somme.

Claude me donna son adresse et me montra sa maison une fois que nous arrivâmes dans le quartier ou il résidait. Il s’assit me demandant d’emmener ses courses jusqu’à chez lui, me disant qu’il m’attendait là pour ne pas me gêner.

Je me mise alors à prendre mon élan puis à courir vers l’adresse indiqué. Une fois ceci fait, je déposais les courses à l’entrée de la maison, ne voulant pas m’introduire chez Claude sans son autorisation, car je ne le connaissais pas après tout ! Je ne m’invitais pas chez les gens moi…

Pendant ce temps-là, pépé Claude qui attendait sagement mon retour, vit des étoiles courir devant ses yeux et défiler devant lui les unes après les autres ! Il fit un malaise et tomba de son banc à la renverse. Comme ça, sans crier gare alors que j’arrivais…pour lui annoncer la bonne nouvelle !

Paniquée, devant la situation, ne sachant pas quoi faire, j’appelais les gens qui pouvait m’aider, en obligeant même certains égoïstes à venir…Le vieil homme finit par se réveiller une fois allongé, avec une couverture de survie sur lui, il fut ramené chez lui avec moi et un autre habitant d’Akalifa. -Tout comme ses courses au passage !-

C’est ainsi que je me suis liée d’amitié avec Claude. C’est lui qui me demanda de prévenir son médecin en l’appelant via une lettre magique qu’il possédait sur son bureau. Le médecin vint deux jours plus tard, je suis partie après avoir veillé sur Christian, qui me demanda de venir le revoir de temps en temps.

Pour me remercier il m’offrit un goûter, avec une part de gâteau et un chocolat, un sac pour la route. Je ne regrettais pas d’avoir aidée ce gentil bonhomme finalement ! C’était une bonne action qui se finissait bien ! J’allais avoir une anecdote à raconter à Miki et aux autres !