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 Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope

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Mireille Van Roy
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Mireille Van Roy


Messages : 585
Date d'inscription : 08/07/2015

Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope  Empty
MessageSujet: Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope    Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope  EmptySam 2 Juil - 16:04

!!!/I\ RP TEST : FRODI /I\ !!! : UNE DISCUSSION AVEC UN DIEU (PV LOKI).

Il était très tôt le matin lorsque Frodi se réveilla et fit sa toilette d'une monotonie sans fin. Toujours la même chose depuis tellement d'années que le guerrier avait du mal à faire autrement de temps en temps. La solitude était sa seule compagne, ou presque, il excluait évidemment les réunions avec son dieu, et les autres God Warrior, ses compagnons d'armes ! et il assumait parfaitement ce choix de vie. Même si ce n'était pas marrant tout les jours, on ne pouvait pas dire que leur royaume avait les bonnes conditions pour se développer. Quelque fois, cette illusion éphémère d'un Asgard radieux lui traversait l'esprit. Cependant, il savait bien que ce n'était pas pour demain la veille. Surtout que leurs dieux, ne s'entendaient guère sur la façon de gérer le royaume.

Bien souvent, Frodi avait du mal à se sentir vivre pleinement sa vie de guerrier. Pas qu'il ne pouvait pas, non il y avait toujours des gardes sur qui taper quand ça n'allait pas. Ou de nouvelles zones d'entraînements à découvrir pour se perfectionner, mais le jeune gardien dont la famille servait Odin depuis des lustres, ne pouvait simplement rien dire, au risque d'avoir sa lignée sur le dos. Il se contentait donc généralement d’acquiescer cette tradition que son dieu voulait garder.

Son peuple avait un rôle de protection des fontes des glaces qu'il respectait énormément, bien qu'il trouvait que certains avaient tendance à l'oublier était de les protéger. Logique. Sauf que cette position du bout du monde faisait que les tensions montaient de plus en plus, depuis la guerre des anciens avec les Niebelungen et celle récemment contre les saint avait plongé le royaume, dans une situation désagréable. Il cherchait, mais n'arrivait pas à voir comment il pourrait arriver à ses objectifs ... Il se perdit rapidement dans ses pensées intimes.

Il ne disait rien, il observait simplement chaque détails, chaque choses qui passait. Chaque ombre qui changeaient au gré de la lumière, il n'y avait encore aucun bruit. Tout le monde dormait encore, laissant ainsi résonner les claquements de pas sur les différentes plaques de pavés qui jonchaient les couloirs du Palais de Polaris. Un peu partout, parfois, certains groupes de pavés de marbres étaient dispersés aux quatre coins d'un entrecroisement. La neige tombait et se déposait inlassablement sur les longues baies et fenêtres de la demeure. Soudainement, Frodi cessa le pas, il sentait une présence l'épier depuis un bon moment. Et lorsqu'il tourna la tête, l'homme fut surpris de découvrir une charmante demoiselle qu'il connaissait plus ou moins bien.

"Montre-toi ... je sais que tu es là... que me veux-tu de si bon matin ?" Fit-il sur un air méfiant en direction de l’intéressée afin que celle-ci ne cesse de jouer à ce petit jeu de cache cache. Il détestait perdre son temps avec ces trucs-là, mais ce n'était pas comme si là tout de suite, maintenant, il en avait à perdre. Puis c'était rare de la voir levé de si bonne heure même si en tant que servante, elle avait un horaire moins calme.

"tu cherche quelque chose ?" Enchaînât-il alors espérant obtenir une réponse de la muette.  

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« Nul acte n'est totalement désintéressé et même ceux qui semblent absolument purs sont inconsciemment calculés. Il n'existe que des degrés dans l'intégrité de l'intention.» Anne Bernard, La Chèvre d'or.
Wind of Change ...


La muette sortit de sa cachette à l'injonction du jeune guerrier avec cette pointe d'insolence qui faisait pétiller ses yeux. Elle était l'un de ces mystérieux personnages qui éveille une méfiance instinctive. Pourtant cette adolescente paraissait bien inoffensive : impressionnable comme un oiseau, frêle comme un chaton malgré le traitement relativement privilégié des gens du château, elle ne devait pas être capable de faire beaucoup de mal.

Personne ne savait exactement quelles étaient ses devoirs au palais : elle aidait de ci, de là, puis disparaissait pendant des heures sans explication. Sûrement l'avait-on engagée par pitié pour son infirmité, toujours est-il qu'on ne lui prêtait pas attention, paradoxalement moins par désintérêt que par la peur instinctive de découvrir des secrets dérangeants.

Comme le Guerrier Divin insistait dans ses questions, la jeune servante se décida à parler ... à sa façon. Il s'en suivit un pantomime de signes simples et très faciles à comprendre par leur expressivité. Petit à petit, Frodi pouvait lire sa charade gestuelle, en même temps qu'un sourire malicieux se dessinait sur le visage de la jeune fille.

Toi. Tu as perdu quelque chose.
Je. Suis à la recherche de. Ton. Sourire.

Elle termina d'un geste gracieux qui soulignait le ravissant croissant aux coins relevés de sa bouche. Puis, comme si elle prenait goût à mettre le jeune garçon dans l'embarras, elle recommença son manège en touchant son bras de sa main légère, puis singea l'air bougon du guerrier avec un grotesque qui frisait l'impertinence.

Toi. Tu fais la tête.
Pourquoi ?
Tu vis ici. Dans ce graaaand palais.
C'est fantastique !

Et comme pour mettre l'accent sur son propre enthousiasme, elle esquissa quelques pas de danse sur les dalles de marbre lisse, exécuta une pirouette folle avant de tourner autour du guerrier divin et de le taquiner comme si elle voulait le faire entrer dans sa danse.

Soudain le pied de la frivole servante glissa et ses mains s'aggripèrent aux bras du guerrier divin, comme les griffes d'un chat qui se retient dans sa chute. Difficile de dire si sa joie étourdie avait entaîné cette maladresse ou si la coquine l'avait fait exprès. En tout cas ses yeux étaient agrandis par la frayeur, et si elle simulait la faiblesse qui suit les grandes poussées d'adrénaline, alors elle était une comédienne hors-pair.

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Frodi fut surprit de découvrir la jeune servante du Palais de Polaris déjà levée. Même s'il savait qu'elle ne devait être en aucun cas une lève tard, à cette heure ou tout le monde dormait encore, il était difficile de savoir ce qu'elle lui voulait. Surtout pourquoi elle était déjà debout. Il espérait quand même ne pas l'avoir réveillée, même s'il en doutait. Il laissa faire la jeune femme, comme un prédateur qui guettait sa proie. Soudainement la muette prit enfin la parole de son air étrange et ces mimiques habituelles désagréable lorsqu'elle était gênée. Le sourire ? Il tomba de haut, cela lui faisait mal de le reconnaître, il ne pouvait accepter ça. Il souriait moins s'était vrais, mais pouvait-on encore esquisser un sourire dans ce royaume ? Frodi ne laissa rien paraître mais il était amusé par la réponse de Lyfia à ses questions.

Il évitait simplement de montrer ses sentiments qui n'avait pas lieux d'être d'après lui, il était distant, et il avait toujours fait la part des choses entre son devoir envers Odin, ses pensées profondes, son devoir de God Warrior et tout le reste. Sa formation de soldat le lui avait apprit. Peut-être qu'elle pensait que s'était à cause d'elle qu'il était devenu comme ça ? Depuis son départ au Palais ? Non, en réalité, il savait qu'un jour ça aurait dût arriver. Bien que les débuts sans elle furent ennuyeux. Il n'avait pas développer assez de courage pour la retenir. Puis il se considérait comme au-dessus de l'affection. Elle n'avait donc pas à s'en faire pour son sourire. Mais comment lui expliquer gentiment... sans toucher la corde sensible ?

Lorsqu'elle toucha son bras, le premier réflexe de Frodi fut d'augmenter légèrement son cosmos glacial, et d'en dégager sa main sans la serrer très fort. Il ne voudrait pas qu'elle lui pique une crise de si bon matin, s'il s'était levé c'était avant tout pour être au calme ! Et accessoirement réfléchir sur tout ça. Le brun à la queue de cheval se mit à fixer la jeune fille avec un léger regard accusateur, et méprisé.


"Et toi ? tu n'es pas heureuse de vivre ici ? Tu n'est pas plus libre qu'avant ? comment pourrions nous accepter de vivre dans un monde de glace ? Même si nous n'avons pas le choix."

Pas qu'il avait décidé de se confier à elle, mais il y avait une part de ses doutes dans les propos évoqués ici. Comment pouvait-il changer les choses ? Cette question trottaient dans la tête de notre guerrier divin, mais il n'osait la sortir franchement devant elle. Quelque chose lui disait de se méfier, son aura, n'était pas comme d'habitude. Frodi abaissa sa cosmos-énergie et la regarda danser autour de lui en mode blasé. Comment faisait-elle ? Pour être aussi joyeuse ? Était-il simplement jaloux ? c'est ridicule voyons. Il secoua la tête comme pour renier cette scène grotesque.

Ce fut par pur réflexe que le guerrier rattrapa sa jeune protégée qui venait de glisser. Lyfia était importante pour lui malgré tout, heureusement qu'il n'y avait qu'eux deux. Sinon il aurait eut le droit à tout un brouhaha sur lui et elle, et le guerrier n'aimait pas ça. Le guerrier reposa la demoiselle qui semblait faire exprès d'attirer son attention. Frodi était un homme, il ne leva pas la main sur elle pour la punir. Même si il devait bien avouer que pour lui, elle méritait au moins une petite tape aux épaules et c'est ce qu'il fit. Espérant qu'au bout d'un moment, elle cesse ces pitreries futiles pour cracher le morceau.

"Dis-moi, ça va tu n'as rien ? je peux savoir ce qui t'as pris ? t'aurais pu te faire très mal tu sais ?" demanda-t-il sur un air assez inquiet, il ne s'était pas caché cette fois-ci. Elle lui avait vraiment fait peur. "dis Lyfia, as-tu déjà songée à quitter Asgard ? Ou à servir quelqu'un d'autre qu'Odin ? Rester dans les tradition est-il le meilleur moyen pour l'avenir d'Asgard ?" Enchaîna-t-il en fixant Lyfia et en vérifiant si elle allait bien en déposant une main sur son front. Qu'elle n'aille cependant pas croire autre chose, il était inquiet, point barre. Cela s'arrêtait là. D'ailleurs, il trouvait en avoir déjà trop fait et trop dit, mais elle l'aurait obligé à parler en continuant. Si il n'avait pas ouvert la bouche pour engager un semblant de conversation.

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« Nul acte n'est totalement désintéressé et même ceux qui semblent absolument purs sont inconsciemment calculés. Il n'existe que des degrés dans l'intégrité de l'intention.» Anne Bernard, La Chèvre d'or.
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Lyfia reçut la petite tape de Frodi qui marquait plus le mécontentement du fils de ses anciens maîtres en clignant des yeux puis lui adressa un petit regard penaud tandis que ses joues se coloraient d'une teinte pivoine. Il fallait avouer que son comportement était particulièrement idiot ce matin. La servante sembla en prendre conscience et s'excusa en s'inclinant, les mains jointes sur les genoux :

Pardonne-moi s'il te plaît, je ne le ferais plus.

Elle leva des yeux éteints de lassitude vers le Guerrier Divin, les mains posées sur le pendentif autour de son cou, souvenir de l'épreuve de la bataille des armures d'or au quartier de Jörmungand. La jeune servante, habituellement si bavarde, ne pouvait plus parler depuis cet évènement : sûrement était-ce dû au choc subit après avoir été possédée successivement par deux divinités. Est-ce que Frodi pouvait comprendre que l'on peut parfois avoir envie de faire des choses folles dans le seul but d'échapper à de terribles souvenirs ?

Voilà, elle avait repris un peu de sérieux. Le regard bleu de la demoiselle se plongea dans celui de ce jeune garçon qu'elle pouvait considérer comme un ami. Il avait parfois des attitudes bizarres avec elle, mais il avait de la sympathie pour elle, c'était évident. Un sourire tendre se dessina sur ses lèvres roses, il y avait une expression de sollicitude dans ses yeux : il pouvait lui dire ce qui le tracassait, elle ferait de son mieux pour l'écouter avec bienveillance. Ses mains s'animèrent pour mimer quelques paroles de plus.

Pour toi. Je me fais du soucis.
Tu. As l'air très pessimiste.
Une personne. A demandé. A moi. De te chercher. Pour parler avec elle.
Mais en ce moment. C'est plutôt toi. Qui a besoin. De parler.

Lyfia inclina la tête sur le côté et réfléchit à la réponse qu'elle allait lui donner. Elle était servante de Hilda et se devait de représenter la foi et l'obéissance envers leur maître suprême Odin. Elle ne pouvait pas soudain prétendre qu'il fallait aller contre les décisions du souverain d'Asgard, ni encourager des paroles hérétiques. Elle hocha la tête avec tristesse et laissa retomber ses bras le long du corps dans un geste d'impuissance : il était vrai que la vie n'était pas facile, certaines traditions étaient difficiles à suivre. Mais Asgard était ainsi, il faisait partie d'eux, avec ses vieilles traditions, sa vie antique, on ne pouvait rien y faire sinon l'aimer tel qu'il était. Et puis c'était une habitude.

Quant à servir un autre maître ... Lyfia hésita, puis elle dit à sa façon que si elle ne pouvait pas servir Odin, elle servirait l'oiseau rond. Ses pouces s'étaient entrelacés comme pour figurer un rapace dans les jeux d'ombre, mais ses doigts avaient pris la forme d'un cercle au-dessus de la tête de l'oiseau. Il était difficile de ne pas voir dans ce signe le symbole bien connu de Niké, le sceptre d'Athéna qui fédérait l'armée des saints. Un sourire anima le visage de la jeune fille et ses gestes s'emballèrent.

Ils sont tellement forts.
Ils se battent. Pour la Justice. Et l'Amour.
Et.
Il y a quelqu'un. Il m'a sauvé la vie. Je suis amoureuse. Il est là-bas, en Grèce.

Elle poussa un petit soupir, comme si elle était soulagée de pouvoir faire cette confession à quelqu'un et de pouvoir libérer au petit jour ce sentiment qui la rendait si heureuse et qui lui permettait de surmonter beaucoup de peines et de chagrins. Puis semblant résolue à rendre en retour un service à son ancien maître en écoutant ce qu'il avait sur le coeur, elle lui demanda s'il aimait quelqu'un. Elle posa l'index sur la bouche et leva la main en signe de serment.

Je ne le dirais à personne. C'est promis.

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Frodi finit par laisser le regard noir pour un regard de compassion, mais pas trop non plus en voyant la servante poser ses petites mains sur son pendantif. Le juste milieu, il avait entendu parlé de ce qui lui était arrivé, être choisie successivement par deux divinités dont l'une n'était autre que la déesse Athéna. Il ne savait pas s'il l'enviait ou s'il était amené à la détester par de la pure jalousie. Le fait qu'elle est du mal à parler ouvertement avec lui devait être un signe qui ne trompait pas. Il n'avait l'habitude de la voir faire un mot à la fois pendant qu'elle lui adressait la parole. D'habitude c'était toujours très vite et il avait parfois du mal à suivre les délires de la jeune femme aux cheveux bleus ciels. L'Asgardien à la queue de cheval regarda encore plus intensément la servante lorsqu'elle trouva le courage de lui dire que quelqu'un voulait lui parler. Mais qui ? Il n'était pas d'un naturel bavard, cette servante était l'une des rares exceptions.

Il n'était pas pessimiste ? Si ? Dans le fond, il doutait simplement des pratiques des dieux pour organiser la vie au Royaume. Y'avait-il du mal à ça ? Frodi fixa attentivement les gestes qu'elle exécutait avec une petite gêne ? Il ne pourrait surement pas comprendre ses sentiments avant d'avoir vécut la même chose, et ce n'était surement pas demain la veille que ça allait arriver. Dans un sens, il arrivait à percevoir pourquoi elle avait du respect pour les saints d'Athéna. Ils "étaient" l'un des rares exemples de camp qu'on pouvait suivre facilement sans se poser de questions. Puis c'était des alliés d'Asgard depuis bien longtemps. Mais de là, aimer quelqu'un de là-bas, pour Frodi, c'était le comble. Frodi baissa la tête et ce tourna, il n'avait jamais éprouver ce sentiment d'aimer.

Il ne l'aurait probablement jamais, sauf si un miracle se produisait petit à petit. Il était concentré sur son devoir, et ne laissait pas autre chose mener sa vie. Le God Warrior regarda une dernière fois Lyfia avant de complètement lui faire dos et d'avancer sauf qu'il ne savait pas ou il devrait aller. Alors il demanda avec une petite voix :

"oh tu sais moi et l'amour... je n'y pense pas forcément pour l'instant... et toi ? je veux dire, je ne pensais pas que tu serais capable d'aimer quelqu'un d'un autre camp..." La question de Frodi était simplement un enchaînement de la sienne. Une rétorque si on peut le dire ainsi. Le jeune homme renchaîna d'une manière un peu plus courtoise que la précédente. Surement parce qu'il s'était rendu compte qu'il y avait été un peu brutal.

"heu... excuse moi de te faire parler encore, mais saurait-tu ou je peux trouver cette personne ? Peux-tu me guider vers elle ? je suppose que tu sais ou je peux la trouver ?" Fit Frodi clairement et simplement pour ne pas la brusquer. Il changeait complètement de sujet de conversation, mais à vrais dire, l'amour, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Il était gêné d'en parler. Cela pouvait se lire en lui comme dans un livre ouvert. Alors il tendit sa main vers la servante comme pour lui signaler de l'attraper. Il recommença son avancée marchant droit, serrant les poings. Il inspira et souffla une grande quantité de vent depuis sa bouche.Comme pour chercher à détendre son esprit. Il se demandait ce qu'on pouvait bien lui vouloir. Peut-être avait-on eu vent de ces doutes ? Et qu'on souhaitait y mettre un terme ? Qui sait... on n'était jamais trop prudent.

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« Nul acte n'est totalement désintéressé et même ceux qui semblent absolument purs sont inconsciemment calculés. Il n'existe que des degrés dans l'intégrité de l'intention.» Anne Bernard, La Chèvre d'or.
Wind of Change ...

Le chapitre sur l'amour fut vite clos. Lyfia prit un air décontenancée lorsque Frodi lui demandait si elle était capable d'aimer quelqu'un d'un autre camp. La servante et le guerrier ne parlaient décidément pas de la même chose : elle lui parlait de la passion romantique qu'un être humain pouvait avoir pour un autre, il lui répondait par l'amour qu'il est un devoir pour tout Asgardien d'avoir pour sa patrie. Ne connaissait-il que cette forme d'affection tellement impersonnelle et abstraite ? Elle fit une dernière tentative d'explication.

Moi, courageuse ?
Mais, choisir entre celui-ci ou celui là. Cela ne marche pas comme ça.
Quand on est courageux. On peut s'en réjouir. Quand on est faible. On en souffre.
Mais quand c'est là. C'est là. Il faut l'accepter.

Frodi coupa court à cette conversation en engageant la servante à le conduire au plus vite devant cette personne qui souhaitait le voir. Son empressement était étrange : était-ce la conversation qui le mettait si mal à l'aise ou attendait-il une convocation avec anxiété ? S'était-il disputé récement avec d'autres guerriers divins, avait-il fait quelque chose susceptible de déplaire à Hila, ou attendait-il impatiement des instructions particulières ? Cependant lorsqu'il commença à se diriger vers l'aile d'honneur où se trouvaient la salle du trône et les appartements de Polaris, elle se traîna en arrière et lui indiqua une direction opposée.

En quelques gestes, Lyfia lui fit comprendre qu'ils allaient dans les bâtiments ouest du palais. Sans plus d'explications puisqu'il était si pressé, elle prit cette direction d'un pas léger et rapide. Ils descendirent une volée d'escaliers et la lumière du jour se fit plus faible. Cette partie du château était moins grandiose que le grand hall d'honneur qui conduisait à la salle d'audience : les murs intérieurs étaient en simple brique, et formaient un dédale de couloirs et de pièces au plafond bas. C'était une partie où on logeait différentes gens de la cour, les chefs des serviteurs, les fonctionnaires, les messagers de passage.

Enfin, après avoir pris des chemins de traverse au milieu de l'animation du matin qui commençait dans cette aile, Lyfia s'arrêta dans un renfoncement du couloir où se trouvait une petite porte en bois qui avait l'air assez ancienne, que l'on avait vraisemblablement repeinte plusieurs fois, car la peinture s'écaillait et laissait voir des couches aux couleurs sensiblement différentes. Là, elle arrêta Frodi dans son élan et prit un air grave.

La personne. Qui est dans cette chambre. Est vieille. Et très malade.
Elle dit. Qu'elle est. De ta. Famille.
Je devais. M'occuper de cette personne. En secret.
Mais. C'est bientôt. La fin ...
Reste calme. L'agitation. Ce n'est pas ce qu'il faut.

Elle attendit la réaction de Frodi, comme si elle craignait qu'il prenne mal cette nouvelle. Puis elle lui signifa qu'elle était là s'il avait besoin d'elle et finit par ouvrir la porte. La chambre était petite, et plongée dans la pénombre. Il y flottait une odeur d'herbes assez caractéristique des potions que l'on donnait aux malades pour apaiser les douleurs. Un homme aux tempes grises et au teint cireux était couché dans un lit.

Une fièvre voilait le regard de cet homme, mais cependant on voyait qu'il était habitué à la souffrance et à la mort, et qu'il les subissait avec un coeur ferme, sans la moindre trace de peur dans son expression stoïque. Un ancien guerrier, sûrement, à ce que l'on pouvait déduire en voyant la cicatrice qu'il avait en travers de la joue. Si l'on ignorait les ravages du temps, il y avait une ressemblance frappante avec Frodi dans ses traits. Le malade n'était pas seul. Une femme était assise à ses côtés. C'était une ancienne assistante d'Andréas, le précédent médecin de la cour que l'on disait être Loki. Elle posa calmement un regard violet sur le jeune homme et l'annonça d'une voix sereine en épongeant la sueur du front du mourant.

" Votre neveu est là. "

Le mourant hocha de la tête et fit signe à Frodi d'approcher.

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Frodi ne bougea pas, finissant même par imposer sa musculature à la pauvre Lyfia, son armure sur le dos n'arrangeait rien d'autant plus quel le guerrier faisait un peu plus de taille qu'elle. Il était un peu exaspéré par son attitude, mais il ne fit mine de rien. Se contentant d'écouter sa dernière tentative d'explication, oui, il l'avait trouvé extrêmement courageuse. Pour avoir fait face à la situation, le citoyen d'Asgard resta cependant perplexe, écarquillant les sourcils. Elle avait raison, sur certains points, lorsqu'on était fort de nature, on était quasiment certains de pouvoir faire quelque chose de sa vie, alors qu'au contraire lorsqu'on était faible, cela demandait bien plus de temps et de travail pour accéder à ses désirs. C'était un point de vue comme un autre que Frodi se garderait bien de partager. Ne voulant pas en rajouter sur cette conversation. Il trouvait simplement que Lyfia avait bien de la chance de pouvoir choisir. Un camp comme un autre. Peut-être qu'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde pour ce sujet là en tout cas. Pour le moment, ce n'était pas préoccupation majeure.

Peut-être fut-elle un peu déçut que Frodi ne veule plus en parler. Mais c'était son choix. Il n'allait quand même pas se forcer non ? Il pourrait oui, pour lui faire plaisir. Cependant, il était plus préoccupé par la personne qui avait demandé à le voir. D'ailleurs, la servante d'Hilda lui indiqua la direction contraire à celle qu'il avait prise, alors il s'excusa baissant légèrement la tête et ébouriffant les cheveux de Lyfia. Il finit par comprendre qu'ils devaient se diriger vers les bâtiments Ouest du Palais. Pourquoi ? La personne qu'il devait rencontré faisait donc partie de la cour ? Si on lui avait dit ça un jour. Il n'y aurait surement pas crus. Même si quelque part, il possédait un sang noble dans les veines. Jamais il n'aurait oser y mettre les pieds en tant que Guerrier Divin. Le décor du Palais changeait complètement d'une pièce à l'autre, plus ils avançaient, plus ils s'enfonçaient dans la partie la moins riche du Palais .

Frodi suivait son guide avec une certain appréhension, l'inquiétude grimpait en lui, pourquoi ? C'était comme s'il sentait qu'on avait eu besoin de lui et qu'il n'avait pas été là. Il se sentait mal à l'aise en ses lieux. Un sentiment de culpabilité venait le ronger petit à petit de l'intérieur sans qu'il n'arrive à savoir le pourquoi du comment. La lumière du jour laissait bientôt place à la nuit profonde, les chemins de traverses furent simplement éclairés de bougies de différentes tailles. Frodi disait bonjour aux personnes qu'il croisait par politesse et respect qu'il avait envers les résidents, les servants et autres personnes logeant au Palais de Polaris. L'animation commençait à se faire sentir dans cette partie, et c'était donc signe que le soleil devait être levé.

La descente de la tour et les chemins furent longs, et silencieux, ils finirent par arriver devant une porte en bois qui semblait vieillie avec le temps mais avoir été réparée plusieurs fois. Les pas de Frodi s'arrêtèrent lorsqu'il atteignit un écart suffisant entre la porte, Lyfia, et lui. Il fixa alors Lyfia l'interrogeant dans les yeux. Il ne comprenait pas ce que ça voulait dire. Qui était cette personne malade ? qui voulait le voir ? Il devait bien reconnaître être un peu désorienté. Seulement voilà, la réalité faisait que elle était de sa famille et qu'il se devait de rentrer pour voir qui était cette fameuse personne. Il n'était pas au courant, lui aurait-on caché des choses pendant son parcours pour devenir Guerriers Divins ? Pourquoi on ne l'avait pas prévenus ? Il avait tellement de questions en tête.

Pourtant, il restait silencieux, et il remercia Lyfia comme il le devait. Posant une main sur son épaule qui se voulait rassurante. Il esquissa même un sourire avant de la laisser lui ouvrir la porte. Un simple merci sortis de ses lèvres. Un merci bégayant. Signe d'hésitation et de crispation. Que voulait-elle dire par c'était bientôt la fin ? Est-ce que la mort allait frapper sa famille ? Il vit une ombre en rentrant, la luminosité lui fit mettre une main devant ses yeux, juste le temps qu'il ne s’habitue à l'ambiance lugubre de la pièce. Une petite chambre pour un vieil oncle... Frodi comprit tout de suite. Il se retint néanmoins de commentaires quelques instants. La servante présente aux yeux violets vint s'annoncer à lui et lui présenta limite les condoléances en annonçant sa venue. La mine de Frodi fit disparaître le sourire encore présent quelque instants auparavant. Il ne bougeait pas, n'osant pas avancer vers lui. Vers cet homme en sueur, qu'il reconnaissait. Son oncle. Il ne l'avait vu que quelque fois lors de réunions de famille ou à des anniversaires, lorsqu'il était de passage dans la région.

Il comprenait pourquoi Lyfia n'était pas aller plus loin. Cela ne le concernait plus que lui. Il finit par avancer près du lit lorsqu'il lui fit signe, prenant un siège au passage pour se rabaisser à la même hauteur que l'homme malade en signe de respect. Une fois arrivé, il posa le siège, un simple tabouret en bois. Il osa ouvrir les lèvres et parla sur un ton calme malgré un air tendu :

"Mon oncle ? je ne comprends pas... depuis quand êtes-vous malade ! De quoi souffrez-vous ? Que voulez-vous ? Qu'attendez-vous de moi ?... je suis désolé... personne ne m'a prévenu avant aujourd'hui..."

On voyait bien que Frodi ne savait pas comment réagir, il n'avait jamais vécut une telle situation, avec un membre de la famille, un être proche. Il avait fait attention à bien laisser des espaces entres ses questions. Ses prunelles bleues vinrent délicatement se poser dans celles de l'homme malade assez âgé. Il baissa la tête. Ne sachant pas ou se mettre, il essaya de briser le silence lui-même pour une fois :

"Je...mon oncle... je suis là... si vous avez besoin de quoi que ce soit !" Fit Frodi en attrapant la servante aux yeux violets par la bras et se levant brusquement du tabouret :

"pourquoi personne ne m'a prévenu avant ! De quoi souffre-t-il !? Je veux savoir... je veux des explications !" Frodi se mordit la lèvre et relâcha son emprise sur la servante qui se mis à flipper. Il ne se rendit pas compte que sur le coup, son action avait du lui paraître violente.

Il était agité, cela se voyait. Il cherchait simplement à comprendre ce qu'on lui avait cacher. Pourquoi son oncle avait attendu tout ce temps, la phase terminale avant de demander à le voir ?! Il n'aurait jamais rien refusé à sa famille. A son père, sa mère, ni qui que ce soit d'autre. Alors pourquoi... Frodi se rassit, se laissant tombé misérablement, posant ses deux mains jointes sur son front pour reprendre son calme.  Il enleva son casque, et le posa au sol de marbre. On pouvait voir des cheveux en bataille attachés, le regard dans le vide, il n'osait plus rien dire. Il attendait simplement qu'on lui réponde. Il voulait espérer que ce ne soit qu'un cauchemars. Pourtant, il savait que c'était réel et non une illusion. Sa ne pouvait pas être une illusion à moins qu'on ne jouait avec ses craintes et son cœur...  

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« Nul acte n'est totalement désintéressé et même ceux qui semblent absolument purs sont inconsciemment calculés. Il n'existe que des degrés dans l'intégrité de l'intention.»

Le jeune noble était assez bouleversé par la vision qui s'offrait à lui. Tandis qu'il s'asseyait à côté du mourrant et s'indignait, refusait la triste réalité, la servante aux yeux mauves s'occupait de tordre un linge au-dessus d'une bassine, sans se laisser impressionner. Il semblait qu'elle en avait vues d'autres. En revanche, Lyfia s'avançait avec méfiance : Frodi ne pouvait pas le voir, car il consacrait toute son attention à son parent malade. Mais la jeune fille regardait la servante avec peur et faisait de son mieux pour garder Frodi entre elle et cette aide-soignante qui lui apparaissait sous un jour nouveau.

Pendant ce temps, l'oncle de Frodi porta un regard enfiévré à son neveu. Même s'il semblait avoir tous ses esprits, une lueur d'intelligence brillant au fond de ses prunelles sombres indiquant l'homme de tête, il semblait déjà se tenir sur les rives du royaume de Hel, parlant au travers des brouillards des nimbes infernales. Sa voix était rauque sous une respiration sifflante. Il formait avec difficulté les syllabes, mais faisait tout pour qu'elles soient bien intelligibles.

" Tout cela n'a pas d'importance. L'heure de notre fin n'a aucune importance, Frodi. Tu es bien placé pour le savoir, toi le descendant de notre fière lignée de guerriers. Ce qui compte, ce n'est pas quand, mais comment ... Avec quelle gloire ou quel déshonneur, rejaillissant sur la réputation de notre famille. "

Les quelques efforts qu'il avait fait pour parler entraînèrent une quinte de toux. Il dût se reposer et laisser les questions pressantes de Frodi sans réponse immédiate. La servante aux yeux mauves remua les braises du feu qui éclairait la pièce, et les flammes firent briller ses bracelets et son foulard brodé de lunes et d'étoiles argentées. Elle ressemblait beaucoup à l'une de ces guérisseuses plus ou moins sorcières qui oeuvraient discrètement à la campagne ou dans les ruelles secrètes de la ville. Lorsqu'elle s'approcha avec un verre de tisane pour le malade, Frodi put sentir une main lui attraper le coude et le secouer pou attirer son attention.

C'était Lyfia. La jeune servante regardait la guérisseuse comme s'il s'agissait d'un démon, à la fois effrayée et dégoûtée. Un sourire en coin se dessina sur le visage de la guérisseuse. Lorsque sa voix s'éleva, moelleuse et enveloppante comme le velours, il était difficile de savoir si c'était un homme ou une femme. En tout cas, il semblait que le spectacle de la mort laissait ce personnage indifférent, comme s'il avait accepté ce fait accompli depuis bien longtemps : la vie des hommes est éphémère et doit se terminer un jour.

" On dirait que tu m'as reconnu, Lyfia. Quelle frayeur je te cause ! Est-ce que par hasard tu crois que je serais responsable de cette maladie ? Je ne fais que visiter un vieil ami en ses dernières heures et recueillir l'aider à accomplir l'une de ses dernières volontés. "

Cependant la guérisseuse renonça à donner le récipient au malade et resta à proximité. L'oncle de Frodi intervint comme s'il voulait couper court à tout débat.

" Oui, et le temps presse. Pendant toutes ces années, je suis resté muet, mais il est temps pour moi de dire la vérité. "

" Frodi, je sais que tu es devenu un jeune homme fort. La foi de notre famille va à Odin, et nous leur avons toujours été fidèles, ou du moins la pluspart d'entre nous. Mais à quel prix cela a été ... Tu as la puissance nécessaire pour avoir l'honneur d'être l'un des premiers défenseurs d'Asgard. Et pourtant, on ne t'a toujours pas confié de mission digne de ce nom. Et bien sûr tu ne sais pas pourquoi ... "

" Ecoute-moi bien. Jamais Odin et ses représentants ne te feront confiance. Car telle est notre famille : certains sont faits pour agir dans la lumière et se battent sans s'écarter ce cette voie, d'autres vivent dans l'ombre en restant inconnus de tous tout en oeuvrant de manière aussi importante pour Asgard. Et un jour, fatalement, le frère croise le frère et le tue, car il n'y a pas d'autre issue. La fidélité a toujours primé sur les liens du sang. "

" Cependant, il s'est passé quelque chose il y a de cela des années. Je suis de ceux qui ont combattu dans l'ombre pour Asgard, pour des tâches peu reluisantes, mais nécessaires pour le maintient de l'ordre. J'ai croisé le chemin de ton père et ... Nous aurions dû nous entretuer, mais lorsque j'ai eu la gorge de ton père à portée de ma lame, je n'ai pas pû ... J'ai reculé, et devant l'échec de ma mission, j'ai cessé de servir en tant que guerrier divin. Cette vieille tradition de notre famille, je voulais qu'elle cesse. C'est pourquoi j'ai juré fidélité à un nouveau maître. "

L'homme cessa de parler pendant que la guérisseuse passait le linge humide sur son front où perlait la sueur. Un léger sourire flottait sur le visage de la femme aux yeux mauves, et elle jetait des coups d'oeil narquois à Lyfia qui semblait déstabilisée par ces révélations et ne savait pas quelle attitude adopter. Lorsque l'oncle de Frodi fut à nouveau capable de parler, il reprit :

" Servir Loki, c'est la seule issue pour sortir de ce cercle de malheur. Je n'ai malheureusement pas le pouvoir de tenir le serment que je lui avais fait, car la maladie m'en a empêché. Frodi, je t'ai fait appeler parce que je voudrais que tu le tienne à ma place et que tu délivres mon âme du parjure en acceptant de le servir à ma place. "

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Frodi restait là sans rien dire, il ne comprenait pas pourquoi on ne lui avait rien dit, il serrait les poings. Il leva doucement un œil vers le vieil homme, restant assis sur son tabouret de bois pour le moment. Le Godwarrior ne détournait pas le regard, il était trop occupé dans ces pensées, pour faire attention aux mimiques et aux gestes de Lyfia qui les rejoints dans la pièce. Les nerfs de notre noble commençaient à monter légèrement, la servante au yeux violets mauves l'embêtait, il aurait préféré lui parler seul à seul. Et ne pas être dérangé, il aurait aimé pouvoir profiter de cette occasion pour se rapprocher de cet homme qui le connaissait. Lui avait dût le voir peu de temps, cet oncle dont il n'avait que très peu de souvenirs. Le frère de son père... il eu du mal à y croire sur le coup. Seulement, Frodi en cherchant dans sa mémoire, se rappelait étrangement d'un discours semblable, celui de son père. Il était captiver par cet être qui avait des airs de ressemblances avec son père. Au fur et à mesure que son vieil oncle parlait, Frodi possédait une étrange impression, il sentait que l'ambiance changeait de couleur petit à petit. Et qu'un nouvel horizon se profilait pour ce parrain. Il était si impuissant, il ne pouvait rien faire pour l'aider, rien faire pour un minimum abréger sa souffrance.

Enfin, penser comme ça pouvait être mal vue, mais il avait l'air si mourant. Il était si impuissant face à la maladie de son oncle. Frodi lèva les yeux et les écarquilla, puis cligna des yeux, et ne comprenait pas pourquoi il lui parla soudainement de la réputation de sa famille. Est-ce que sa noblesse lignée aurait des secrets cachés ? Il était un peu perdu, et ne savait plus quoi penser du tout. Il avait remarqué en tant qu'héritier de la famille, que sa place avait de plus en plus d'importance, et que son point de vue sur la "gestion" d'Asgard par les dieux avait sa place pour son père. Il était logique en tant que Godwarrior de douter un peu, mais pas autant que cela. Le jeune homme conclu ainsi très vite que son oncle n'avait plus confiance en Odin. Cela se voyait à l’intonation de voix qu'il prenait et aux mouvements de son visage, à la lueur dans ses yeux.

Frodi se leva en sursaut, son vieil oncle toussant l'avait complètement sortit de ses pensées. Il posa ses mains sur les épaules du vieil homme, une jambe sur le lit sans s'en rendre-compte. La lumière se fit un instant plus danse. Frodi sentait quelque chose s'accrocher à lui péniblement. Frodi recula vivement poussant Lyfia derrière lui par réflexes, lorsque la femme aux yeux démons se mise à parler. Reconnue ? De quoi parlait-elle ? Une maladie ? Frodi ne bougeait plus, non pas de peur, mais de colère, il serrait si fort ses mains, que cela lui en donnait presque mal à la tête. Mais quelle vérité ? De quoi parlait-il au juste ? Il se redressa pour tenter de faire face comme il pouvait, à toutes ses informations cumulées d'un coup. Il était ébahi, en colère, perdu. Il sentait la présence de Lyfia pour tenter de le ramener à la raison, mais rien n'y faisait.

Attendez, attendez, Frodi avait loupé un épisode familiale important ou quoi ? Il n'avait jamais entendu parler de ce genre de discorde dans sa famille... Le lui aurait-on caché ? Son père ne lui aurait rien dit ? La colère ne cessait de monté, l'incompréhension était à son comble, et les lueurs d'un chemin prédestiné semblait s'effacer. Tous ce à quoi il avait inspiré jusqu'à présent n'aurait-il été que mensonges ? Pourquoi sa famille aurait-elle renié Odin ? Il ne pouvait accepté cette réalité, cette réalité expliqué par cet oncle là. Il posa sa main droite assez brutalement contre son front, un œil restait cependant là à regarder la scène. Il se mit à rire soudainement. Comme pour cacher un sentiment de malaise car pour lui cette histoire était absurde.

Comment pouvait-t-il réagir face à cela ? Comment était-t-il censé se préparer... c'était de l'inconscience. De la folie. On ne pouvait pas prévoir une telle issue. Il ne pouvait pas accepter. Non. Il ne l'accepterait jamais. Il n'allait pas tous plaquer pour ça. Qu'adviendrait-il alors des espoirs de sa lignée ? Pourquoi venait-il lui parler de son rôle à lui, il ferait mieux de s’inquiéter pour sa santé. Enfin, si cela pouvait être si simple. Il était persuadé qu'au fond de lui, Odin lui faisait confiance comme à n'importe quel guerrier qui le représentait. Même s'il doutait, Frodi avait toujours été loyal à Odin, Mission digne de son nom ou non. Peu importait, non, à l'époque il voulait juste servir le seigneur Odin, protéger Asgard, son royaume. Protéger ses proches, reprendre la suite.

Il se sentait prit au piège dans une situation qui lui échappait complètement, la voix de son oncle résonnait dans sa tête. Ses paroles aussi. Il restait planté là comme une planche de marbre blanc. Il n'avait qu'une envie : celle de partir demander des explications. Seulement, ce serait le scandale à coup sûr. Pourquoi avait-il fallut que ça tombe sur lui ? Il avait vraiment beaucoup de mal à accepter la situation. Il était si frustré. Et puis que voulait-il dire pour cette histoire de frère ? C'était juste... Inacceptable. Cela voudrait-il dire qu'on l'avait manipulé pendant des années ? à servir quelqu'un... Il secouait la tête. Il ne savait plus ou se mettre ni quoi dire. Il ne pouvait plus parler. La solitude l'envahit petit à petit. Il montait et baissait son regard sans pour autant bouger une autre partie de son corps. Son armure blanchâtre brillait à la lumière des flammes.

Alors comme ça, la notion de fidélité n'était plus d'actualité ? Frodi fixait son oncle, dans ses pupilles on pouvait voir un regard blasé, qui cherchait à comprendre, qui cherchait quelque chose comme un souvenir de discussion avec un membre de la famille qui aurait pu lui échapper. Sur ce sujet évidemment. Mais rien ne lui venait. Rien du tout. Que faire ? Pouvait-il se fier ne serait-ce qu'une fois à son instinct plus qu'à sa raison ? Frodi avait envie de tendre la main vers ce nouvel être qui guidait son oncle. Seulement voilà, il y avait quelque chose d'autre qui le bloquait lui pour avouer cet envie de changement. Il ne voulait pas retourner sa veste. Il bloquait sur les conséquences, si il suivait son oncle, il ne serait plus reconnu comme fidèle d'Odin. C'était certain. Frodi chercha un moment de réconfort en la personne de Lyfia évitant soigneusement les regards mauves. Il ne pouvait se résoudre à prendre la place de son oncle. Il ne l'accepterait jamais. Prendre la place ne signifiait en aucun cas prendre la vie d'un autre par la force.

Sa noblesse d'esprit, et sa loyauté, son côté humble lui interdisaient de faire ça. Il bougea sa main droite avec difficulté. C'était la première fois qu'il ressentait cela et qu'il était dans cette situation qu'il n'avait pas vue venir. Il n'avait pas été capable d'anticiper. Il finit par réussir à poser une main sur les épaules de Lyfia qu'il se mit à serrer comme pour se réconforter lui-même. Cette décision ne pouvait être prise sur un coup de tête. Il ne pouvait pas. Non. Que penseraient les autres de lui après ça ? Quelle pensée stupide. Vraiment. Il était stupide. Frodi se sentait coupable et tellement impuissant. Il avait laissé cette situation ce dégradé sans pouvoir dire son mot. Sans pouvoir essayer de trouver une solution. Il venait de lui demander de servir Loki en abrégeant ses souffrances ! Frodi prit son courage à deux mains, d'un pas lent, délicat et d'un mouvement intentionné, il commença à faire brûler son cosmos.

Il quitta Lyfia, et prit la main de la femme aux yeux mauves pour qu'elle arrête de coller son oncle. Il n'avait pas besoin d'elle pour s'occuper de lui ! Il fixait la femme aux yeux mauves et à la voix étrange. Un halo bleu ciel vint l'entourer.

Il menaça clairement la femme aux yeux mauves :


"Vous... je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez, mais si vous ne voulez-pas subir le sort que me demande mon oncle, vous feriez mieux de décliner votre identité !" Fit Frodi sur une intonation grave, et un regard noir. Un regard complètement différent de celui de tout à l'heure. Il se tourna ensuite vers son oncle en saisissant le nom d'une attaque en faisant apparaître une épée qu'il envoya au-dessus de sa tête.


"je suis désolé... mais je ne peux pas faire ce que vous demander, j'aimerais en savoir... plus... j'aimerais savoir en quoi Loki serait un meilleur Leader qu'Odin pour notre peuple, pourquoi on ne me ferait plus confiance. J'ai toujours vaillement servit Odin, rien ne dit que si j'abrège vos souffrances vous atteindrez la paix dans l’au-delà. Je veux savoir ce qu'il s'est passé entre mon père et vous, je veux tous savoir, je ne crois pas un mot de ce que vous dîtes..." Frodi begayait sur la fin de ses phrases, comme si il n'était pas sûr de ce qu'il disait. Il était perturbé. Il reprit sa pointe d'épée.

"Ce sont les frères qui trahissent ? Si j'ai bien compris votre histoire, pourtant je n'ai pas de frère, ni de sœur de sang, je jugerais par moi-même si ce Loki sera un bon meneur pour la suite, je sais que notre royaume est en situation difficile, qu'Odin est critiqué, et que le royaume se fissure. Je ne ferais pas ce que vous me dîtes, en revanche, rien ne m'interdit de choisir qui je dois protéger et qui je dois aider. C'est pourquoi..."


Frodi ne termina pas de suite sa phrase, il brûla son cosmos encore plus loin, son épée de Siegschwert bougea en entrant en résonance avec son cosmos. Elle bougea dans toute la salle laissant place à toute la colère de Frodi, la colère du cœur se dégageait ainsi. C'était sa manière à lui de réagir. A voir comment la suite allait se passer. Il espérait au fond que son oncle soit compréhensif, il ne pouvait pas renier ses années passées au près d'Odin à le servir. Il ne pouvait pas "tous plaquer pour changer de vie" comme ça du jour au lendemain en prenant la vie de l'un des siens. C'était contre sa nature et sa raison, contre toutes les valeurs qu'il défendait. Il lui fallait plus d'explications. Et il savait que son oncle allait lui donner, et que la femme aux yeux mauves détenait une clé, ou en tout cas, il l'a trouvait trop louche pour être une simple observatrice, à voir qui avait tord ou raison.

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« Nul acte n'est totalement désintéressé et même ceux qui semblent absolument purs sont inconsciemment calculés. Il n'existe que des degrés dans l'intégrité de l'intention.»

Ce qui se passait dans cette salle ne laissait pas le fier guerrier divin indifférent. Toutes les émotions étaient passées sur son visage, l'incompréhension, la peine, une incrédulité hilare, et surtout la colère, la colère de celui qui sent qu'on se joue de lui et qu'on le manipule. Il avait beaucoup d'antipathie pour la servante aux yeux mauves, cela se voyait que sa présence le gênait, tout en l'intriguant. Celle-ci ne se troublait pas de ses regards hostiles, elle le regardait avec un intérêt contenu alors même qu'il se faisait menaçant.

" Qui je suis ? Je l'ai dit : une vieille connaissance de ton oncle, Frodi. Je l'ai soutenu autrefois, je le fais encore aujourd'hui pour le délivrer de ses angoisses. Je suis Loki, dieu des illusions. Je te le dis tout de suite : je n'ai pas d'intentions belliqueuses : nous sommes au chevet d'un mourant. Crois-tu que ce soit le lieu de se disputer ? La mort d'un être est une chose qui se respecte. Je pensais que tu avais un peu plus de contrôle de tes émotions. Enfin, la fougue est l'un de ces avantages de la jeunesse que je peux comprendre et apprécier. "

Le curieux personnage continuait à s'amuser de le narguer tout en gradant un calme Olympien, malgré la lame de Siegschwert, prête à faucher des vies, sous les yeux embués de larmes d'effroi de Lyfia. Le dieu déguisé pencha légèrement la tête et la considéra comme on contemple un chaton égaré. Elle était muette, et manquait d'assurance et d'expérience pour être véritablement capable de s'opposer à lui. Puis il tourna la tête vers l'oncle de Frodi qui demandait d'un regard à son neveu de bien vouloir l'écouter. Il faisait des efforts pour ces ultimes paroles, comme si son salut en dépendait.

" Je sais que tu as de la peine à croire à cette histoire, Frodi. Tu ne l'as pas entendue parce qu'elle devait rester secrète. Je brise un autre serment en te la révélant, mais elle est devenue trop pesante.

C'était un peu avant la guerre qui s'est déroulé il y a de cela une vingtaine d'années entre Asgard et l'un des pays à nos frontières. Tu en as entendu parler. C'est celle qui a été menée par cet homme exemplaire, Forkel, le père de Mime de Benetnash. Elle a fait bien des victimes, aussi bien des hommes que des femmes, car ce peuple était très fier avant que ses vélléités ne soient matées par notre armée.

Il aurait suffit d'un peu de chance pour que ce conflit n'ait pas lieu. Une seule personne à Asgard voulait que les choses tournent mal, elle influait et intriguait habilement à la cour pour ses propres intérêts, et elle savait prouver que la loi et la tradition étaient de son côté et de celui de sa famille.

Cela aurait bien arrangé les affaires du royaumes qu'il lui arrive un accident mortel. Et quoi de mieux qu'un assassin pour éviter la catastrophe et le gâchis humain d'une guerre ? J'étais l'homme de la situation, et on me donna l'ordre de mettre fin aux jours de cette femme dans la plus grande discrétion. Oui. Personne ne l'a su dans notre famille jusqu'à ce jour, j'étais un assassin aux ordres des prêtres d'Odin. Je portais un masque qui cachait mon identité, et je faisais les besognes les moins nobles dans le but de préserver la paix.

J'avais préparé mon embuscade en attendant le passage de cette dame et de son escorte dans un chemin de la forêt. Je m'étais débarassé sans peine de la suite de cette noble : en quelques secondes, les griffes du faucon avaient égorgé le cocher et les hommes de l'escorte. J'avais le projet de maquiller la scène en attaque de brigands, et il ne me restait plus qu'à aller chercher ma cible dans son carosse. Mais les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévu. Ton père était avec cette femme qui avait réussi à le convaincre de l'accompagner. Nous nous sommes battus. Je ne pouvais rien dire et en théorie, j'aurais dû le tuer car il était un témoin problématique.

Au bout d'une lutte difficile où j'étais prêt à prendre le dessus, je me suis retrouvé face à une décision que j'ai été incapable de prendre. Tuer mon propre frère pour accomplir ma mission, et empêcher une guerre meurtrière. J'ai fuit comme un lâche. Mais aujourd'hui, je ne regrette plus d'avoir fait ce choix. Je n'avais pas à être mis devant une telle situation, tout cela à cause des lois et des traditions !

Ne crois pas que c'est de l'histoire ancienne, tu es menacé toi aussi d'un combat fratricide. Tu n'es pas le seul garçon restant de notre famille ! Tu as eu un frère que l'on a dit mort d'une maladie infantile, mais je pense que ce sont les prêtres d'Odin qui l'ont enlevé : nous n'avons jamais vu son corps. A l'heure qu'il est, il a sans doute terminé sa formation de guerrier assassin. Est-ce que tu comprends pourquoi je me suis tourné vers Loki ? "

La servante hocha sereinement de la tête et lança un regard compatissant au malade pour le tranquilliser. Tout pouvoir a des secrets. Tout pouvoir est basé sur des sacrifices pour assurer sa stabilité. L'injustice s'infiltrait dans les structures qui tentent d'amener le plus d'égalité. C'était une chose d'en avoir conscience, c'en était une autre d'en être la victime. Frodi était jeune, fier et idéaliste. A son âge, on ne supportait pas les compromis, de comprendre que les idéaux que l'on poursuit peuvent être entachés de compromis. Il y avait peu de risques qu'il puisse accepter plus longtemps son destin de manière passive, de se laisser utiliser comme un pion. La servante aux yeux violets le regardait avec un petit sourire blasé. Elle le voyait, piégé dans ses contradictions, comme si elle savait.

Non, en fait, Loki n'en savait rien. Il était l'un de ces rares dieux qui ont conscience de cette petite étincelle de libre arbitre qui existe en chaque être humain, et qui savent combien les germes du feu du cosmos peuvent faire basculer le cours de l'histoire. Il ne prétendait pas la contrôler, il s'amusait seulement à tenter de la provoquer, comme un pyromane tape des silex l'un contre l'autre sans savoir seulement quelles seront les conséquences exactes de ses actes, s'il provoquera un bel embrasement, s'il ne produira qu'un petit feu ridicule qui mourra en consommant un brin de paille, ou s'il se brûlera la main dans le procès.

" Toutes ces traditions qui sont censées apporter la justice ne font qu'apporter le malheur. Et mon frère Odin ne fait rien pour les rectifier. Il en est ainsi dans les familles : on privilégie un seul garçon pour qu'il soit le digne héritier, tandis que les autres sont abandonnés, disqualifiés, élevés dans l'ombre ..."

"Avec moi, cela sera différent. Si je règne, la tradition sera abolie. Les frères se battront côte à côte. Il n'y aura que les gens de mérite qui se chargeront de faire régner la justice dans le pays. Je sens un grand sens de la justice en toi, guerrier de Gullinbursti. Je voudrais que tu te battes à mes côtés pour renverser l'illusion de la paix d'Odin. Si tu acceptes, mon premier ordre sera non pas de te battre contre les tiens, mais de trouver ton frère et de le sauver. "

La servante avait cherché quelque chose au fond de sa sacoche et au fond de sa paume apparut une gemme, un saphir de gardien !

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Frodi n'en croyait pas ses oreilles, il était stupéfait, ébahi, incapable d'avoir un jugement correcte, tous son esprit était perturbé. Des frissons parcouraient sont corps de toute part, il mit sa main sur son menton pour réfléchir et observa vivement la femme aux yeux mauves. Le nom qui lui fut donné en revanche le fit braquer presque immédiatement. Loki... l'ennemi d'Odin, l'incompréhension était totale, Frodi regarda son oncle, serrant les poings, la situation était bien plus claire désormais. Frodi regarda le dieu dans les yeux, et manqua de hurler scandale dans la pièce, mais il se retint par respect pour son oncle. Il n'arrivait pas à l'accepter pour autant, cependant tout avait l'air si vrai. Il était impensable que son oncle puisse lui mentir sur l'histoire de sa propre famille. Cette découverte changeait complètement la vision qu'il avait encré en lui sur sa famille depuis toujours. Son père ne lui avait jamais raconté cette histoire. Peut-être pour tenter de l'oublier ? De faire sombrer son frère dans l'oubli ? Des idées folles venaient se bousculer dans l'esprit de Frodi qui ne savait plus qui croire, qui écouter. Cette histoire de frère qui se spécialise dans l'ombre et cette histoire de combat ne laissèrent pas indifférent notre guerrier qui fit rengainer son épée et la fit disparaître, il calma son cosmos et sa colère. Il devait faire le point, résumer, pour comprendre et avancer dans sa réflexion. Il prit une grande inspiration et s'assit sur le bord du lit, son armure blanchâtre le quittant, ne laissant que Froddi de la noble lignée.

Il n'avait plus besoin de son armure pour le moment, celle-ci vint se positionner en face de la femme aux yeux mauves, il prit cela comme une sorte de signe. Alors il resta là à écouter, et nota les points importants pour l'aider à prendre une décision. Premièrement, la famille était une lignée de guerriers, dont les valeurs n'étaient pas la gloire ou le déshonneur, mais l'intérêt était plutôt de quelle manière la réputation affectait la famille. Ce qui la poussait à choisir le dieu qu'elle servirait. Ce qui fait que jusqu'à présent ce fut le cas pour Odin, seulement, il doutait que cette situation du Royaume leur soit encore favorable. Frodi effectua un sourire méfiant pour "tenter" de rassurer son oncle. L'art de réconforter un malade n'était décidément pas son truc. Enfin, l'art de réconforter les autres en général à vrai dire. Il faisait le point pour comprendre et prendre sa décision. Frodi avant aujourd'hui s'était toujours demandé pourquoi Odin et pas un autre dieu du nord, il avait fini par en conclure que s'était simplement par croyances et fidélité. A cette raison  le jeune guerrier divin ajouta le fait qu'ils étaient des guerriers libres. Donc, il n'était pas étonnant que ceux n'adhérant pas à cette foie se spécialisaient dans l'ombre, et vivaient dans l'ombre comme assassins ou mercenaire.

Ce qui devait créer des tensions et des discordes au sein de la famille. Ce premier point était clarifié dans la tête de Frodi qui passa une main derrière sa tête, la frustration était grande, mais moins présente, il était redevenu bien calme tous à coup. Deuxièmement, selon son oncle il y avait des doutes et des méfiances vis à vis de sa famille, ce qui ne l'étonnait pas plus que cela. Après tout, ne disait pas-t-on qu'on n'avait pas rien sans rien ? Les apparences pouvaient êtres trompeuses, et le Godwarrior le savait pertinemment, il essayait de ne pas prendre en compte le rang de la mission qu'Odin lui confiait, il l'accomplissait sans broncher et puis c'était tout, dans le respect des choses. Du moins jusqu'à aujourd'hui il avait toujours raisonné en bon serviteur. Il avait toujours réussit à trouver des excuses pour ce point-là. Mais aussi car Odin avait de nombreux guerrier à son service et qu'il en fallait pour tout le monde, c'était peut-être idiot, mais sa fierté l'empêchait de penser autrement.

Troisièmement, cette histoire d'ombre et lumière semblait liée aux liens du sang, pour le moment Frodi n'y avait encore jamais été confronté, on avait tout fait semblait-t-il pour le maintenir à l'écart de cela, à cause de sa position d’héritié légitime de la lignée. Il devait bien avouer avoir posé la question à son père, mais elle était toujours restée sans réponses. Ne pouvait-on donc être fidèle à Odin sans croiser le fer avec notre frère si on en avait ? Cette pensée hanta l'esprit et le cœur de Frodi à la queue de cheval. Tandis que son oncle lui racontait sa rencontre avec son père, cette rencontre, Frodi n'en n'avait jamais entendu parlé. Frodi se demandait si il était donc possible qu'un jour, il aurait affaire à cela également ? Comment réagirait-il dans ce cas ? Il n'en savait rien, et ne pas savoir l'agaçait car cela le rendait faible et impuissant d'une certaine manière.

Il comprenait de mieux en mieux la situation, il tournait la tête vers Lyfia, ne sachant toujours pas quoi répondre. Il faudrait pourtant qu'il se décide ! Il n'aimait vraiment pas tourné en rond, ce n'était dans son habitude. Il n'aimait se sentir autant affaiblit, surtout moralement en fait. Au fond, il était juste persuadé qu'on essayait de le manipuler. Seulement, il devait faire son choix en restant lui-même, et pas en changeant de conviction comme ça. La servante aux yeux mauves tendit une gemme qui ressemblait à un Saphir d'Odin ? Frodi cligna les yeux et demanda à la personne s'appelant Loki :

"Je prends ce saphir, pour voir si ce que tu promet à notre peuple sera réalisé, pour voir si ce que tu dis est vrai, en revanche mon oncle..." Fit Frodi en se tournant vers lui et en lui souriant d'un air crispé : "je verrais pour chercher mon frère, en temps et en heure, mon oncle, je ne me sens pas capable de mettre fin à votre existence comme vous me le demandez, je suis désolé..." Fit-il en reculant et tournant la tête vers son armure qui se mise à briller soudainement comme si elle avait attendu ce moment avec impatience, Frodi regarda Lyfia avec un regard d'excuses meurtries, puis s'agenouilla devant la femme aux yeux mauves, signe qu'il s'en remettait désormais à Loki, dieu des illusions. Il se montrerait quand même prudent son titre parlait pour lui et par conséquent, il lui faudrait vérifier par lui-même toutes les informations qu'on venait de lui apprendre.

« Nul acte n'est totalement désintéressé et même ceux qui semblent absolument purs sont inconsciemment calculés. Il n'existe que des degrés dans l'intégrité de l'intention.»

Sous les traits de la guérisseuse, Loki observait le jeune guerrier de Gullinbursti. Une recrue de choix, qui, s'il ne pouvait la faire entrer dans ses rangs, serait toujours de moins dans les rangs de son frère et rival Odin par une conviction ébranlée. Sur ce point-là le but était au moins atteint. Frodi était dans tous ses états. Il était vrai qu'un tel secret familial aurait fait vaciller les caractères les plus fermes. En revanche, le jeune garçon restait moins sensible aux arguments de renouveau, de destruction de la tradition. Le dieu avait brûlé les étapes : toute cette histoire c'était de trop pour Frodi. Avant d'en venir à la colère, il fallait en passer par un moment d'incrédulité.

La balance oscillait d'un côté, de l'autre, manquait de se stabiliser en parfait équilibre. Le dieu des illusions, tout en gardant un air retenu et bénin de façade, très solennel devant le mourant, attendait derrière ce masque de dignité l'issue des cogitations de l'héritier, avec cette délicieuse montée d'adrénaline que connaissent les parieurs en suivant les derniers rebonds de la bille blanche entre les cases de la roulette de casino. Ah. Les humains. Et finalement, le résultat ne fut pas aussi maigre qu'il aurait pû l'être. Frodi accepta le saphir, même si cela se voyait qu'il avait l'intention de tirer cette histoire au clair. Toutefois, il refusait de faire passer son oncle dans l'autre monde.

" Tu l'as déjà fait. Tu as mis fin à mes tourments en acceptant de découvrir la vérité. Seule l'angoisse me tenait encore en vie et me torturait. Mais je sais maintenant que la connaissance de cette immoralité ne mourra pas avec moi. Mon coeur est libéré de ce poids. Merci de m'avoir écouté, Frodi. "

Au milieu de tout cela, quelqu'un n'avait pû dire un mot. Lyfia, d'abord submergée par ses émotions devant les décisions de Frodi, ne pouvait plus rester sans au moins tenter de faire quelque chose. Elle attrapait compulsivement le bras du guerrier et le tirait en secouant la tête, le visage envahi de désespoir.

Non, ne fais pas cela, ne l'écoute pas ! Je t'en prie, Frodi ! Il essaye de te détourner de notre seigneur Odin !

Mais ses supplications n'avaient eu aucun résultat : Frodi s'était incliné devant le dieu des illusions. Celui-ci hocha sereinement la tête et confia le joyau à l'héritier.

" Avec ce saphir, je met entre tes mains la protection d'Altaïs, étoile du deuxième anneau du corps de la constellation du dragon. Puisse-tu en faire bon usage. "

Puis le dieu s'approcha du lit pour fermer les yeux de l'homme qui venait de rendre l'âme dans son lit, sans souffrance et sans cri. Il resta assis pendant quelques instants en silence devant le visage qui était devenu serein dans son dernier repos.

" C'est fini. Je suis désolé. Åsa ira chercher des serviteurs pour organiser les funérailles."

" Lorsque tu jugeras que tu peux croire en moi et en ma cause, enchâsse ce saphir dans ta robe divine. Alors tu seras considéré comme un compagnon pour ceux de tes compatriotes qui m'ont déjà rejoint et tu auras droit de cité dans les territoires qui seront sous ma protection en tant que guerrier divin d'Altaïs. Bonne chance dans ta quête, Frodi. "

Loki se tut, puis la tête enserrée dans un voile semé d'étoiles et de lunes de la guérisseuse se pencha légèrement. Quelques instants plus tard, elle clignait des yeux comme si elle venait de se réveiller et se levait ensecouant la tête. La possession avait pris fin et la présence du dieu venait de s'évanouir. Il lui avait laissé une tâche à accomplir avant de quitter définitivement le palais, repérée qu'elle était comme partisan du chaos, et elle laissa Frodi et Lyfia en tête à tête avec le défunt.
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Mireille Van Roy
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Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope  Empty
MessageSujet: Re: Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope    Frodi, Saint Seiya Soul of Gold => Golden Hope  EmptySam 2 Juil - 16:06

Parlons un peu de vous:



▬ Comment avez-vous connu le forum? :
J'y suis déjà avec Almas, et j'ai connu par l'intermédiaire d'un top-site ! ♥

▬ Quelle est ton expérience RP? :
Je rp depuis 2012 et j'ai commencée à 13-14 ans ^^.
J'ai testé un peu de tout sur beaucoup de forums de mangas particulier après je rp aussi depuis pas mal de temps avec des pauses sur du stargate^^.

▬ Remarques où demandes particulières : Mes persos ont rarement eut une véritable évolution, car j'arrive rarement à voir sur le long terme cependant, c'est différent avec Almas ! j'arrive parfaitement à me projeter ici donc bon je vais essayer de m'y concentrer un peu plus pour celui-là dès qu'il sera de nouveau sur pied, et opérationnel. Je laisse mon rôle de messager de Poséidon pour un guerrier plus dans mes cordes qui me donnera envie. Il s'agit donc d'un changement de personnage ! Je remercie le staff pour leur compréhension et surtout Dame Pandore ♥.




frodi de Gullinbursti

Alias, Gardien de l'étoile Altais




• [age]
• [sexe]
• [divinité protégé]
• [armure]
• 20 ans.
• Je suis Masculin.
• Loki, Dieu du chaos et de la fourberie ou Odin à voir en fonction du rp.
• Gardien de l'étoile Altais, Frodi de Gullinbursti.


Mon passé me rattrape...



Tout a commencé il y a bien longtemps dans l’un des nombreux pays Nordique de la planète. Dans une noble famille suivant les traditions d’un certain royaume depuis des générations. Le jour de la naissance de notre jeune Frodi lui est inconnu mais il suppose un mois bien plus froid que les autres comme Décembre ou Janvier. Il a toujours vécu dans un manoir. Il se souvient d’une forêt près de son lieu de vie. Il se souvient d’une enfance chaleureuse, et calme, avec des parents présents bien qu’occupés à gérer leurs affaires. La lignée servait le dieu Odin, elle le priait chaque matin, chaque soir avant le repas, le coin de la cheminée était son favori. Il aimait se balancer sur la grande chaise en bois qu’on lui avait confectionné. Bien qu’étant fils unique, il ne se sentait pas seul du tout. Au contraire, il adorait embêter les domestiques et le majordome du manoir. Il avait cette illusion de bonheur. Ce petit paradis, malgré la neige qui était toujours présente, malgré le froid qui s’abattait sur sa peau à chaque fois qu’il sortait.

A force de grandir, l’enfant ne se posait plus de questions, il était devenu fataliste, et il s’était plutôt bien fait à l’idée de devoir vivre dans un monde de glace. Il ne manquait de pas grand-chose lui malgré la rareté de la nourriture pour le reste du peuple. Malgré le manque de soleil pour faire pousser les légumes. C’était comme ça, il ne pouvait rien faire pour changer ce destin. Quelque fois, il déprimait et restait au coin de la fenêtre à réfléchir ou à lire un bouquin. Il fut éduqué dans le but qu’il reprenne un jour la tête de la famille. Il savait que ce ne serait pas une tâche facile. On lui inculquait les bonnes manières, la courtoisie, la politesse, comment se faire respecter. Comment gérer quelque chose. Bref, tous ce qui lui permettrait de devenir un bon guide.

De prendre la relève. Son lien avec son père, était plutôt distant, bien que pour les combats, là il était tout le temps présent pour son fils. Son père avait une âme de guerrier, un cœur noble, et ne doutait pas d’Odin comme les autres hommes parfois. Odin était leur seul et unique dieu. Il ne devait occuper autre chose qu’une place centrale dans l’esprit de son fils. C’est pourquoi son père le dirigeât vers une formation de soldat au Palais de Polaris. Il profita qu’une de leur servante les aient quittés pour lui faire obtenir un poste là-bas. A lui d’obtenir le reste. A lui d’obtenir le grade qu’il désirait, mais à son âge, Frodi ne pensait qu’à une chose : se faire bien voir pour espérer devenir le représentant de sa famille, sa lignée qu’il chérissait tant ! Il apprit ainsi que le royaume où il vivait s’appelait Asgard, qu’il se situait à l’extrême Nord du monde.

Il était le royaume qui empêchait les glaces de fondre par ses prières. Il apprit également, pas mal de chose sur les mythes, les légendes, les différentes guerres qui eut lieu entre les dieux pour asservir le pouvoir après la construction de Valhalla. Surtout sur la fameuse chasse et guerre de l'anneau des Niebelungen. Frodi avait des étoiles dans les yeux, et vouait tellement d’admiration pour les guerriers divins qu’il souhaitait très vite rejoindre ces guerriers. Seulement, pour ça, il réalisa très vite qu’il lui fallait tout d’abord manipuler une force très mystérieuse résidant en lui-même. Cette force que l’on nommait Cosmos et qui abritait chaque chose en ce monde.

▬ Comment a-t-il eu son armure :

Il apprit ainsi à survivre dans ce monde de glace éternelle, il laissait parfois l’instinct de survie le guider. Il apprit à chasser, à se défendre contre les loups, contre les ours, il vivait dans le quartier qu’on lui avait donné. Et il s’entraînait au Colisée. Bravant pour les premières fois, les douleurs physiques, qu’on pouvait obtenir en réussissant à activer le cosmos. Bientôt une aura bleutée vint entourer tout son corps. Une seconde vie s’offrait à lui et Frodi en était de plus en plus conscient, il ne voulait pas laisser passer sa chance. S’entrainant jour et nuit parfois en forçant un peu trop sur ses moyens. Il voulait dépasser ses limites. Il voulait apprendre à se battre et à se défendre tout seul.

Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, six fois, sept fois, huit fois, il lui fallut réessayer pour que son activation devienne automatique. Huit fois avant de perdre connaissance, une heure de plus que les précédentes. Il réalisa très vite qu’il avait une sorte de don pour les techniques d’illusions grâce à la découverte d’une bonne mémoire. Il se servit donc de sa faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails pour se confectionner ses propres attaques cosmiques de bases en étudiant les mouvements des plantes, des arbres, des animaux, du blizzard ainsi qu'en mélangeant toutes ses connaissances concernant les mythes et les légendes du nord. Puis il cherchait à les reproduisent, jusqu’à leurs acquisitions totales ou partielles. Bien sûr, s’entraîner tout seul dans le froid, ce n’était pas évident, et son corps ne le supportait pas vraiment. Il s’épuisait rapidement ne sachant encore contrôler précisément l’énergie qu’il réussissait à faire élever dans le ciel.

Il laissa ses cheveux pousser sans s’en apercevoir, les attachants en une queue. Petit à petit, Frodi réussissait à faire l’impasse sur ses sentiments, à les mettre de côtés lors de missions qu’on lui confiait quand il était au Palais de Polaris. Il avait gagné le respect des autres en éveillant son cosmos. Bien plus haut que ce qu’il aurait pu imaginer. Il se contentait de vivre au jour le jour, pensant que demain serrait un autre jour. C’est ce qui lui permettait d’apprécier sa vie ici. A Asgard, il comprenait les différentes discordes qui eurent lieux entre les dieux. On lui expliquait qu’ils pouvaient se réincarnés entraver leurs représentants humains. Il était sceptique à cette idée, mais il réalisa très vite que cette rumeur était vraie.

Que toute légende naissait d’une part de vérité. Il était conscient qu’il évoluait dans un monde ou la guerre était prioritaire par rapport au reste des choses de la vie. Son entraînement lui-même le lui montrait, il testait la force des autres, leurs volontés si faibles. Il se prenait rarement de raclée bien qu’il lui arrivait de tomber sur plus fort que lui. En tout cas, il ne pensait pas être digne de revêtir une armure un jour. Il éveilla son septième sens accidentellement lorsqu’il retrouva Lyfia. Sa servante qu’il n’avait pas vue depuis tant d’années. Il avait voulu la protégée. Ce qui lui avait valu un grand sermon de la part d’Hilda de Polaris. Néanmoins, cela lui apporta une sorte de reconnaissance.

Au début destiné à servir Odin et à protéger sa représentante sur terre, Hilda. Frodi doutait de plus en plus, il avait reçu son armure, mais il n’avait toujours pas de Saphirs car il n’était pas totalement certain de continuer à vouloir les traditions pour Asgard. Il souhaitait le meilleur pour ses compagnons. Il pensait que tout cela c’était presque « normal » puisqu’il s’agissait de son quotidien ; depuis son enfance. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de penser que son royaume méritait mieux ! Pour tous les sacrifices qu’il faisait. Et notre homme était ainsi plusieurs fois partagé. Lorsque arriva la guerre contre les Saints d’Athéna, d’abord celle de mil neuf cent quatre-vingt-six, il était un peu plus jeune que maintenant, il devait avoir dix-neuf années de vie. Il apprit très vite que sa prêtresse fut possédée par le fameux anneaux de la mythologie Nordique ! Le responsable de la discorde entre les dieux du Panthéon. Un peu considéré comme le Saint Graal du Nord.

Il était surprit, et resta bouche bée, n’osant contredire aucun de ses ordres. Il ne savait même plus quoi pensé de ce changement de comportement soudain. Ce fut une rude épreuve. Lui qui avait tellement d’estime pour elle. Et surtout de respect. Il ne renia pas le Saphir qu’elle lui confia. Il l’accepta même avec une grande fierté et fit tout pour l’honorer. Seulement, il pensait que ses façons d’agir étaient contres celles d’Odin lui-même. Elle l’avait déçu à céder si facilement à se maléfice. Depuis ce jour, il hésite, il se dit qu’il avait été choisi par son armure car lui respectait les valeurs et ses croyances. Pourtant, son cœur et son esprit étaient ailleurs. Le réveil de Loki fit le tour des guerriers divins et les scindas tous en sortes de clans qu’il ne pouvait s’expliquer.

▬ Pourquoi défend-il cette divinité :

Le jeune Loki, dieu du chaos et de la fourberie à changer son cœur de glace et la réchauffé au fil des années passées à ses côtés. Il l'a aidé alors qu'il était dans l'impasse, et pour cela il le respecte beaucoup pour son idéologie à laquelle il adhère désormais. Bien que certains lui disent qu'il se fait manipuler... il se retrouve un peu mieux en Loki. C'est pour lui qu'il réussit à accepter ce qui lui était arrivé.

▬ Quels sont les événements qui ont marqué sa vie :

La guerre contre les saints fut un début du changements de sa voie, ou il perdit toute confiance en Hilda, il n'arrive plus à regarder en face sans pensé à ce qu'elle a fait subir au Palais au risque d'en oublier son peuple. Il est désormais à la recherche de renouveau. De quelqu'un en qui il peut avoir confiance pour honorer Asgard et le servir. Le changement fait parfois du bien, et peut ce faire suite à des révélations ou des déclics. Frodi l'a apprit ce jour-là ou il rencontra Loki en personne à travers le corps d'une femme aux yeux mauves. Et à partir du moment, ou son oncle lui apprit une grande chose sur sa famille. Bien que le doute soit toujours là, et qu'il ne serve Loki que pour voir s'il sera capable de tenir la promesse faîte au peuple d'Asgard. Il a gagné le saphir d'Altais et compte bien en profiter.


Description du Héros



Le jeune homme est quelqu’un d’assez brutal dans ces gestes, ou dans ses paroles à première vue. Ce qui fait qu’on lui associe parfois un mauvais caractère. Il dit ce qu’il pense peut importe si ça fait mal ou pas, en fonction du grade de la personne en face de lui, il ne réagira pas pareil. Il suit son instinct plus souvent que ses pensées. Pourtant il n’aime pas vraiment se faire remarquer et aura tendance à attendre qu’on vienne lui demander son avis. Le mot abandonner ne fait pas partit de son vocabulaire. Il a sa propre justice et respecte ses adversaires en combat et se fiche pas mal de ce que les autres pensent de lui. Il n'aime pas crier sa vie sur les toits et préfère tout garder pour lui, au risque de le regretter par la suite.

Il n'avouera jamais qu'il pleure ou qu'il a mal lorsqu'il blessé. Il déteste se sentir faible devant les autres. On pourrait ainsi croire que notre GodWarrior a tous les défauts du monde, eh bien non, c'est juste qu'il vous faut apprendre à le connaître en voyageant à ses côtés plus longtemps qu'une journée. Il prend la vie comme elle vient, il accepte de vivre dans un royaume ou le climat polaire règne depuis des lustres. Il accepte avec difficulté seulement les souffrances du peuple à cause des décisions prises par les dieux du Panthéon.

L’Asgardien reconnaît sa faiblesse -lorsqu'il est seul-, ses limites, et accepte de changer pour les réparer. Néanmoins, il faut souvent qu'une personne le sermonne pour qu'il s'en rende compte. Frodi est un homme fidèle, loyale, il n’abandonnera jamais son dieu ou son compagnon du moment, il se battra toujours à la loyale, pourtant il aime tester ses adversaires peut-importe le camp d’où il vient. Il essaye de toujours arriver à l'heure à ses missions. Doux et protecteur envers les personnes qu’il considère comme ses amis, famille, camarades. Il déteste les voir triste, et préfère les voir avec un sourire, il n'aime pas quand on lui ment.

Il sait prendre les décisions au bon moment, pour ce qui le concerne. Il est déterminé dans ses objectifs, et il lui arrive de se montrer volontaire. On peut pourtant facilement se confier à lui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'ira pas répéter ce qu'on lui dit. Il sait garder les secrets, réconforter les gens quand ça ne va pas.

Physiquement, il possède une magnifique crinière brune bleutée lisse arrivant à peu près au milieu du dos et un épi sur la tête caché par son casque, ainsi qu'une petite frange, et deux mèches qui lui encadrent le visage. Frodi est un jeune homme musclé à l'allure athlétique et soignée dont la démarche peut parfois nous laisser perplexe sur ses véritables intentions. Son regard bleu profond n'arrange pas grand-chose étant aussi froid qu'une pierre lorsqu'on l'approche de trop prêt avec des idées maléfiques en tête.

Ensuite, au niveau vestimentaire, Frodi est un noble Asgardien très classique, il porte une longue veste blanche avec de la fourrure ou pas, mais une chose est sûre en dessous, il porte un haut bleu à manche longue ou courte. Un pantalon de velours noir ou bleu classique avec de simple chaussures masquée par des protections montant jusqu'au genoux qu'il adapte à ses réunions avec les autres GodWarrior. Il porte sinon bien souvent sont armures au palais ou en mission.



Attaques et Pouvoirs


Titre de l'attaque : (capacité 1,2,3...)Requiem van four seasons ~ Requiem des quatre saisons
Technique : Psychique
Niveau de l'attaque : Faible
Effet : (Description de votre attaque)
Une aurore boréale et un paysage blanc apparaissent autour de l'adversaire, des sapins par ci et là transforment les arbres de l'endroit choisit. Les sapins prennent différentes couleurs au fur et à mesure du temps qui s'écroulent, Alexander fait croire à sa cible que le temps avance ainsi en changeant uniquement sa perception des couleurs.
Effet sur l'adversaire : (description de ce que l'adversaire subira)
Relâchement de petits flocons de neiges multicolors qui changent de couleur vert, jaune, orange, bleu, en fonction de la saison choisie par le rouquin. Les flocons perturbent l'adversaire et le font tourner en bourrique jusqu'à ce qu'il perde patience et concentration.

Titre de l'attaque : Wildschwein Strahl ~ Faisceau du Sanglier
Technique : Élémentaire
Niveau de l'attaque : Moyenne
Effet : (Description de votre attaque)
Alexander créer une épée de glace qui projette une multitude de rayons de lumière qui s'entrecroisent pour lacérer l'ennemi de part en part dans une large position, et ainsi l'immobiliser sous la pression.
Effet sur l'adversaire : (description de ce que l'adversaire subira)
Lacère le corps de part en part dans une large position afin de l'immobiliser et l'arrêter dans son élan sous la pression.

Titre de l'attaque : Dans van de zijde everzwijn ~ Danse du sanglier de soie
Technique : Cosmique
Niveau de l'attaque : Forte
Effet : (Description de votre attaque)
Alexander est capable de créer plusieurs petites sphères dorées qui en fondant vers l'adversaire et en se scindant vont venir former un sanglier autour de l'adversaire à ses quatre points cardinaux et qui bouge grâce à la diffusion de son cosmos dans l'air.
Effet sur l'adversaire : (description de ce que l'adversaire subira)
La cible se retrouve prise au piège, une patte d'ours dont les jonctions forment le contour d'un serpent de glace lumineux apparaît sous ses pieds, le cosmos d'Alexander tourne autour de l'adversaire


Titre de l'attaque : (capacité 1,2,3...) Requiem van de vreemde ~ Requiem de l'étrange
Technique : élémentaire SEPTIÈME SENS
Niveau de l'attaque : SEPTIÈME SENS
Effet : (Description de votre attaque)

Lorsque qu'Alexander commence à intensifier son cosmos, une dépression météorologique se forme à l'horizon sur une surface d'environ 50 mètres. Accompagné de courants ascendants chauds et froids qui provoquent des cumulus et des précipitations. De plus, le gradient horizontal de pression autour de la personne adverse engendre de forts vents. Ainsi la masse d'air située dans les 50 mètres de surface autour de l'adversaire concentre le point de congélation et les précipitations tombent sous forme de neige en quantité importantes tout autour de lui.
Des flocons de glaces changent de formes grâce au cosmos d'Alexander pour devenir des stalactites, des faisceaux lumineux, et de petites sphères. Alexander peut tenir au minimum deux heures de tempêtes avec des conditions réelles en y mélangeant son cosmos sinon il ne peut créer qu'une heure de tempête. Cependant, Alexander doit se trouver à une bonne centaine de mètres de son adversaire ou se rapprocher de lui pour pouvoir l'attaquer à distance par son cosmos.
Effet sur l'adversaire : (description de ce que l'adversaire subira)
Création d'un blizzard réduction de la visibilité sur 3 modes de fonctionnement différents sur une échelle de 3 niveaux dangereux :
○ Niveaux 1 (Cosmos normal) =
Il utilise son cosmos dans les vents forts déplaçant ainsi la neige d'un endroit à l'autre sur le 50 mètres en terrain plat. Dans ce cas, la visibilité peut être nulle au sol mais excellente à quelques mètres au-dessus de celui-ci. Balais le visage de l'adversaire, dépose des flocons tranchants sur l'adversaire de formes sphères, faisceaux, et autres formes qui viennent blesser l'adversaire.
○Niveaux 2 (Cosmos arrivant à son paroxysme) =
Il exécute un mouvement vertical de cosmos dans l'atmosphère qui fait que la neige est soulevée plus haut par le vent. On voit alors la formation de vagues de neige pouvant atteindre 200 mètres d'épaisseur. La visibilité varie entre ces vagues. L'adversaire peut donc se dégager entre deux vagues mais ses membres commencent à être engourdis.
○Niveaux 3 (Cosmos à son paroxysme avec 7ème sens) =
La neige suit alors le tourbillon des rouleaux et les vents peuvent en soulever d'énormes quantités en peu de temps. Dans ces situations les congères peuvent ensevelir des maisons et rendre la respiration impossible, ainsi l'adversaire meurt en hypothermie ou par manque d’oxygène. Sauf si un cosmos élémentaire ou mental est suffisamment puissant pour résister.

CAPACITÉ PASSIVE
Technique : élémentaire
Effet : La capacité passive de notre rouquin du nord, est une technique de défense qui lui permet de se protéger. Pour se faire, Alexander créer un gigantesque monstre de glace brumeux autour de lui. Il commence ainsi par prendre l'apparence d'un simple vent brumeux qui vient se consolider en fine couche de glace autour de lui. La créature ressemble ensuite à un scalde, poète scandinave. Cette défense extrêmement efficace contre les cosmique et les psychiques, reste néanmoins très facilement écrasable en concentrant une partie de son cosmos élémentaire ou physique en un point vitale qui est le cou du monstre.

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