Perso Fullmetal Rebirth

Naissance - Enfance → Du 24 aouts 1885 à l'année 1899
Je suis né sous un ciel étoilé dans un pays particulier, un pays frontalier à Amestris dénommé Ishbal. Ishbal était un pays qui vivait de sa religion et de son culte envers Dieu. Un pays qui croyait en Dieu pour n’importe quelle circonstance. Notre religion était une des raisons qui nous poussaient à vivre, mais il y avait aussi le fait que nous en avions le droit. Notre terre était peut-être aride, et asséchée par le désert, mais il y faisait bon vivre.

Nous étions comme n’importe quelle personne de ce monde. La seule différence entre vous et moi, c’est que notre religion ne vénérait qu’un seul dieu et n’en n’acceptait pas d’autres. Dieu était pour nous créateur de la vie et de toutes choses sur terre. Nous vivions heureux tous entre nous. Ma mère était potière et réalisait elle-même ses créations qu'elle revendait ensuite dans sa boutique en centre-ville. Quant à mon père, il était vendeur dans une petite épicerie.

Je fus dès ma naissance chouchoutée de toute part par ma famille. J’obtenais toujours tout ce que je voulais. C’est ainsi que je devenais une enfant capricieuse bien que calme en temps normal. Ils m'ont appris à lire et à écrire, les bonnes manières. Je faisais des prières envers Ishbala, et des offrandes aux statues représentant Ishbala, de plus ma famille participait aux nombreuses fêtes et traditions de notre religion. Notre vie était rythmée entre voyages, travails, éducation et religion.

Ma famille voulait vivre en harmonie avec les autres peuples et faisait partie des pacifistes, ils n’ont jamais réellement compris les différents conflits qui existaient, ils voulaient simplement vivre en paix, vivre pour ce qu’ils croyaient. Nous avons ainsi beaucoup voyagé avant que la guerre n’éclate. Mes parents aimaient découvrir les autres cultures. Nous n’avions pas beaucoup de moyens, mais nous étions heureux. Nous avions des amis dans des nombreux pays dont Amestris. Pour nous, il était primordial de nouer des liens avec les autres peuples, Ishbal n’était après tout qu’un petit pays et très refermé sur lui-même. C’est pour ça qu’il était important de se différencier les uns des autres.
Début de l’adolescence : Année 1900 → 15 ans
En ces premiers jours dans le monde des pré-adultes, je m’interrogeais beaucoup sur les différences entre les personnes, entre les humains. J’étudiais à l’école de mon quartier, et je rêvais d’aller étudier dans le pays frontalier Amestris. Les études me prenaient la plupart de mon temps, mais j’arrivais quand même à le partager avec un petit emploi notamment en aidant ma mère dans sa boutique.

Je posais beaucoup de questions à mes parents sur le monde qui m’entourait. Ils faisaient de leurs mieux pour me répondre, mais je crois que j’étais une adolescente un peu trop curieuse. En réalité, je n’ai pas grand-chose à raconter sur mon adolescence, mis à part que je jouais souvent dehors, que j’avais un petit groupe d’amis avec qui je m’entendais bien.

Je ne voulais pas que cette paix s’arrête ! Cette paix était pour moi capitale pour que nous puissions vivre notre religion sans aucun regard. Notre religion étant mal comprise, je passais mon temps à l’expliquer lorsque ma famille voyageait.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de rejoindre l’armée. Je voulais être assez forte pour protéger mon peuple, et pour que nous soyons considérés comme des habitants ordinaires.

C’était mon rêve que nous soyons compris un jour par le monde autour de nous.

Académie Militaire : De 1901 à 1905 → 16 ans à 20 ans

L’Académie Militaire ne fut pas de tout repos, mais je n’avais pas le choix, pour les objectifs que je voulais accomplir je me devais de devenir membre et je devais avouer que le premier jour fut dur. Il fut dur non seulement car j'étais une Ishbal, mais aussi car j'étais une femme. Les femmes étaient mal vue dans le domaine militaire, je voulais changer cette façon de percevoir la femme. Les remarques sur mon sexe, ma place dans la cuisine, sur les robes qui m'allaient surement mieux que un uniforme fusèrent de toutes part et continuèrent les autres jours aussi. Tous me regardaient avec des yeux qui disaient « je n’ai pas envie, dégage » ou « je vais te violer si tu ne fais pas ce que je dis ». J’ai dû très tôt m’habituer à être seule. La solitude fut ma seule compagnie pendant mes années de formations…

Je n’arrivais pas à essayer de me lier d’amitié avec les autres ou en tout cas, même quand j’essayais personne ne le voulait. Ce fut une épreuve terriblement dure qui faisait que je devais déjà commencer à renier ma religion. Pourtant, je ne voulais pas devenir une bannie, ce n’était pas mon objectif premier. Si je voulais entrer dans l’armée, c’était pour pouvoir protéger mes semblables et éviter qu’une guerre n’éclate. Les tensions étaient virulentes pendant mon parcours entre mon peuple et l’armée d’Amestris.

J’avais sans cesse des remarques très blessantes sur mon origine et ma religion. J’étais même parfois tabassée par un groupe de soldats à la couleur de peau « pure » selon eux. Je devais sans cesse justifier mes choix. Qu’y avait-il de mal à vouloir faire honneur à son pays malgré ses différences physiques ? Je ne comprenais pas comment on pouvait me haïr de la sorte, les méchancetés subies pendant mon parcours vous glacerais le sang.

Les coups fusaient de toutes part. Je ne pouvais pas être tranquille… il y avait toujours quelqu’un sur mon chemin, peu furent les personnes qui me défendirent contre mes agresseurs. Il y en eux quand même quelques-unes qui estimèrent que j’avais le droit de vivre moi aussi comme tout le monde. Ce ne fut pas une partie de plaisir non plus de devoir se lever tous les matins à une heure précise.

J’ai tout appris là-bas, la survie, les armes à feu, à tirer. J’avais même des exercices physiques et du sport tout le temps. Des examens tous les quatre matins aussi. J’aimais pourtant bien étudier. J’ai découvert l’alchimie dans un livre de l’Académie qui en parlait. Je passais mon temps à la bibliothèque, j’étais même devenue la petite protégée de celle-ci. Elle ‘m’accueillait quand je me faisais embêter par les autres et que je ne pouvais pas me réfugier dans ma chambre parce qu’on m’y interdisait l’accès.

Je suivais les ordres qu’on me donnait, je me faisais vraiment discrète et toute petite, je n’avais qu’une envie, c’était qu’on m’oublie mon origine et moi. Je n’avais pas beaucoup de vacances alors dès que j’en avais, j’en profitais pour rentrer chez moi dans mon peuple, certains n’étaient pas d’accord de la voie que je suivais et ils tentaient de me faire abandonner l’armée.

Chose que je ne pouvais pas me permettre de faire. Alors quand je rentrais à l’académie, je continuais mon apprentissage des armes et de l’art de la guerre. J’ai fait la rencontre de Gilbert à l’Académie militaire alors que je me faisais embêter comme toujours par un groupe, il fut le seul à me défendre à ce moment-là. Il m’aida à fuir, mais fut puni pour son acte. Il était de corvée de ménage à cause de moi. Si au début je n’osais guère l’approcher, c’est avec remords et en m’en voulant que j’ai finalement décidé de l‘aider à finir de nettoyer sa salle de classe.

« Ce n’est pas juste, tu n’y es pour rien, tu m’as juste aidée. »

« Ne t’en fais pas. C’est juste parce que j’ai aidé quelqu’un de ton ethnie. Nous n’avons pas vraiment le droit entre guillemets de se fréquenter. Beaucoup ont des idées noires sur vous à cause des tensions entre nos peuples et puis de nos différences physiques surtout. »

« Je suis désolée… » fis-je en m’effondrant en larmes.

A cet instant, il me prit dans ses bras confirmant son amitié pour ceux de mon ethnie. Il ne voulait pas que ces actes de racismes se reproduisent au sein de l’armée. Pour lui, il fallait être tolérants les uns envers les autres. Petits à petits nous sommes restés ensembles. Il était devenu mon meilleur ami et un peu mon sauveur. Je n’avais pas voulu qu’il soit puni une seconde fois alors on trainait ensemble seulement après les cours et nous évitions de nous montrer ensemble lors des grands rassemblements. Il était très gentil contrairement à beaucoup ici.

Il ne me voyait pas comme tout le monde, il était l’un des rares à accepter ma différence de couleur et de religion. Gilbert continua de prendre ma défense chaque jour car cela se répéta tous les jours, jusqu’à la fin. Ce fut ça mon apprentissage de la vie. Et puis un jour ma formation militaire prit fin, et tout redevint comme avant. Enfin, c’était ce que je désirais de plus au monde. J’aurais voulu pouvoir annoncer à ma famille que j’avais réussi mon projet. Pourtant, une fois promue lieutenant, toute ma vie bascula du jour au lendemain sans que je ne puisse y faire grand-chose pour le décider autrement.

Guerre d’Ishbal : De 1905 à 1908 → 20 ans.

Pourtant, c’est à la fin de cette formation que je suis partie à la guerre. J’avais 20 ans à l’époque. Je fus envoyée chez moi au milieu du conflit. Je fus envoyée en tant que militaire dans le bataillon du lieutenant-colonel Maes Hugues : le 27ème régiment d'infanterie de l’armée. J’étais devenue un soldat après tout. Je n’avais pas vraiment le choix, c’était soit le terrain soit la peine capitale pour trahison envers Amestris et la cour martiale. Pour un jeune lieutenant comme moi, je ne pouvais pas peser dans la balance avec l’expérience. Mon origine aurait dû m’être fatale. Elle aurait dû m’y conduire là-bas, j’aurais dû mourir avec les gens de mon peuple.

Je ne me mélangeais que très peu avec mes camarades militaires Gilbert n’était pas avec moi, il passait son concours d’Alchimiste d’Etat à ce moment-là. Il m’avait envoyé une lettre pour me prévenir qu’il avait réussi. Ce fut compliqué, très compliqué à gérer émotionnellement parlant car quand je suis rentrée chez moi, tout était différent de ce que j’avais connu. Mon premier réflexe fut d’aller voir ma famille. Une fois sur place, j’ai constaté avec stupeur et tremblements, qu’ils survivaient tant bien que mal. Un dilemme fut alors en place dans ma tête.

En effet, les gens que je connaissais ne voulait plus me parler, ni mon père qui préférait me considérer comme morte plutôt que d’accepter le fait que j’avais rejoint cette armée pourrie jusqu’à l’os, ni ma mère qui ne m’adressa même pas un regard alors qu’elle pointa un fusil devant moi. Je me souviens encore de sa phrase alors qu’elle paniquait. Ils me suppliaient tout les deux. Je devais choisir entre l’armée à laquelle j’avais aspiré pour les protéger et rejoindre la rébellion d’Ishbal.

Ne sachant quoi leur répondre, j’ai décidé de fermer les yeux et de les laisser vivre délibérément en les laissant fuir comme ils purent. L’année suivante, j’ai choisi d'aider discrètement quelques survivants à partir pour Asbec et dans le sud du Pays. Cela a été très dur pour moi, j’avais tout perdu durant cette guerre. Je n’avais pourtant connu que quatre années. Je n’avais pas été là depuis le début, et ce je comprenais : ce n'était que le commencement de quelque chose destiné à quelque chose de plus grand encore.

Le pire arriva quand le Généralissime King Bradley signa l'Ordre n°3066, stipulant le déploiement des Alchimistes d'État sur le front dans le but d'exterminer les Ishbals. Gilbert venait d'avoir son titre, et on l'envoyait déjà me rejoindre au front. Il était triste de devoir continuer de participer à ce massacre. Je l’ai retrouvé lors d’un débat sur le fait : « devons-nous oui ou non, continuez à tirer sur des gens plus faibles que nous ». Gilbert et moi étions contre ce conflit de grande envergure. Notre point de vue était trop pacifiste pour certains comme l’Alchimiste Ecarlate Kimblee. Ils disaient que nous ne survivrions pas aux quatre années avec tant de questions inutiles.
La première chose qui me vint à l’esprit après ce discours ce fut d’aller voir ma famille à nouveau.

Ma famille ? Ou était-elle ? Qu’était-elle devenue ? Beaucoup de questions et pas de réponses. Je n’en n’obtenue qu’une fois devant ma maison en flamme. Il était trop tard pour que je puisse les faire évacuer comme j’aurais dû les convaincre de le faire la première fois… Je me suis effondrée en larme devant ma maison, mon foyer en feu. Un Alchimiste était déjà passé et les avaient tués. Je voulais empêcher que ça se reproduise, je ne voulais plus perdre des gens de mon peuple. Pourtant, il fallait que je continue de servir cette armée souillée aveuglée par la soif de pouvoir et de vengeance.

Quelque part, mon rêve de paix m’avait coincé dans ce bain de sang. Vouloir la paix à tout prix… avais-je commis une erreur de pensée ? Une erreur de philosophie ? Avais-je été trop utopique de penser qu’un autre pays pouvait protéger plus faible que lui ? je n’arrivais plus à me comprendre moi-même. Triste, en colère contre moi-même, contre ma vision des choses qui auraient pu éviter la mort à ma famille si j’avais choisi de me battre avec eux plutôt que contre eux.

Est-ce que cela aurait changé la finalité de la guerre ? La finalité de ma famille ? Est-ce qu’elle serait encore en vie aujourd’hui… je ne sais pas. Peut-être que oui, peut-être que non. Par la suite, on m’a racontée que le début de l’histoire était une jeune fille tuée par accident. Enfin, ça c’était la version publique on va dire, celle que tout le monde connaissait.

Je n’y croyais pas une seule seconde. Comment un soldat pouvait accepter de tuer sans broncher une petite fille qui n’avait rien demandé ? Les quatre dernières années de la guerre furent terriblement sanglantes. Beaucoup de soldats en avaient marres mais continuaient quand même cette folie. Je ne pouvais me résoudre à utiliser mon arme à tout bout de champ. Voir tant de malheur me répugnait. Je n’en dormais plus, j’étais hantée par les miens que j’avais dû tuer pour mon propre salut.

Moi qui ironiquement parlant voulait les protéger. Je me retrouvais à avoir l’épée de Damoclès au-dessus de la tête. Les cauchemars me prenaient de plus en plus, je faisais partie de ces militaires traumatisés qui mirent du temps avant de se reconstruire. Si je n’avais pas eu Gilbert à ce moment-là pour me ramener à la réalité, j’aurais surement tiré sur mon arme de service pour me suicider. Gilbert venait de s'interposer entre la mort et moi.

Je m’en souviendrais toute ma vie, mon meilleur ami avait décelé mon comportement négatif et ma vision négatif des choses depuis l’avant-veille de la fin. Il m’a interrompu alors que j’allais passer à l’acte suprême de la libération de mon âme.

« NON MAIS ça ne va pas LA TETE ! On ne t’a pas appris à ne pas tirer avec la sécurité ???? »

« Dégage, ça ne te regarde pas, laisse-moi mourir ! j’ai profané mon dieu, je ne mérite que la peine capitale pour mes actes ! »

Fou de rage, Gilbert m’a giflé à ce moment-là. Il m’a ordonné de me lever et de continuer à marcher.

« APPRENDS A PENSER PAR TOI-MEME BORDEL ! DISSOUS-TOI DE CETTE RELIGION ! »

« ISHBALA ETAIT TOUT POUR MOI ! Regarde ce que nous avons fait aux miens…je… »

Je me suis effondrée à nouveau pour la troisième fois devant lui comme cette première fois ou nous nous sommes rencontrés. Cette guerre m’avait bien plus atteinte, plus que je ne l'avais fait paraître autour de moi au quotidien.

« J’ai perdu mon peuple, ma famille est morte, je ne peux même pas faire mon deuil… JE SUIS CENSEE DEVENIR BANNIE BORDEL TU NE COMPRENDS PAS CA ?! »


« Tu es devenue un soldat. Comme tout le monde ici nous prenons la vie de ceux qui s'opposent à l'armée et au peuple Amestrien. NOUS NE SOMMES PAS DES BIENFAISEURS ! »

« DEGAGE DE MA VUE, laisse-moi, je veux mourir… »

Une autre gifle, une bagarre éclata pour la première fois entre Gilbert et moi. Tandis que le carillon de la fin de la guerre avait sonné. Je n’avais pas réussi à passer à l’acte. Gilbert s’était blessé en voulant m’arrêter dans mon geste. J’avais tiré dans sa main qu’il avait déposé contre mon arme. Il a tiré ma main en abaissant mon arme, mon arme avait glissé sur le sol et il m’a tiré de tout son être contre lui.

« Ne meurs pas. J’ai besoin de toi, de ta présence. Je te promets que nous reviendrons leur faire une belle tombe. Les corps des membres de ta famille sont partis en cendres, mais nous pourront… »

Gilbert s’arrêta dans ses paroles sombres et lugubres. Ce discours restera à jamais gravé dans ma tête. Il était le seul à avoir réussi à me calmer. Nous avons pris conscience que la vie était importante et que les enseignements que l’on recevait n’étaient pas toujours les bons. Il faut parfois faire des concessions.

« Mourir n’est cependant pas la bonne solution, nous devons comprendre pourquoi ce conflit est né. Qui tirait les ficelles dans les hautes sphères. Nous allons mener l’enquête à partir de maintenant. Nous protégerons les survivants. Et puis nous mettrons fins aux guerres. Je peux t’apprendre l’Alchimie si tu le souhaite. »

Ma volonté de paix dans le monde était donc si intacte que ça ? Malgré toutes les atrocités que j’avais commises à Ishbal contre mon peuple… Est-ce que ça valait le coup de survivre pour ça ? Je me suis posé la question tellement de fois que j’ai finis par abandonner l’idée de trouver une réponse.

C’est à partir de ce moment-là, en retournant mener une vie de soldat lambda que j'ai changé de couleur de cheveux, laissant mes cheveux blancs pour une teinture blonde bien plus adaptée à mon nouveau pays. Amestris devenait ma nationalité officielle et Ishbal fut bannie de mon dossier militaire et civil. J’allais chez le teinturier au début, je continue d’y aller de temps en temps, il me fournit mes couleurs pour mes cheveux. Ce teinturier travail pour l’armée.

J’ai aussi commencé à mettre des lentilles de contact d'une autre couleur. Ces lentilles n’étaient pas très confortables, l’utilisation maximale était limitée. Je faisais importer les lentilles d’un autre pays par le biais d’un ami à ma famille. Me donnant mes couleurs de cheveux et de yeux actuels. C'était un conseil de Gilbert en décidant de rester dans l'armée malgré la guerre s'étant déroulée à Ishbal. C’était mieux pour ma sécurité.

Entraînement en Alchimie De 1908 à 1911 → 23 ans à 26 ans

C’est ainsi, que j’ai commencé à vouloir apprendre cette alchimie. L’alchimie fut longtemps bannie d’Ishbal parce que c’était contraire aux enseignements d’Ishbala. Pour moi qui avais déjà blasphémé Dieu et qui me considérais comme une bannie d’Ishbal, je me disais à cette époque que je ne pouvais pas faire pire et que j’avais déjà ma place aux enfers de ce monde. Je me disais aussi que finalement l’enfer pouvait être un beau paradis pour quelqu’un comme moi. Avec Gilbert, nous fûmes mutés au Quartier Général du Sud à South City. Après la guerre d’Ishbal, Gilbert et moi fûmes respectivement nommés Capitaine et Commandant.

Gilbert aimait beaucoup le quartier général du Sud. C’était plus tranquille que Central ou l'Est et parfait pour reprendre une vie de soldat normale. Nous mêlions nos missions de soldats avec mon entraînement en Alchimie. Il fallait comprendre le principe même de l’Alchimie, la Compréhension, la déconstruction puis la reconstruction, et puis l’échange équivalent. On ne pouvait rien obtenir sans sacrifices. L’Alchimie m’a appris beaucoup de choses sur le monde que j’ignorais. J’ai compris ce principe lorsque nous étions dans le train. En effet, j’ai pris l’exemple de la nourriture. Si on a besoin de manger, mais que nous ne pouvons pas, nous trouvons toujours un moyen pour le faire.

On échange de l’argent pour avoir accès à manger. La nourriture provient du monde qui nous entoure. Nous donnons de l’argent pour la récupérer et lorsque la nourriture pourrie, elle retourne dans la terre comme engrais pour les animaux et les végétaux. Tout élément est lié à un certain flux. Dans le cas de la lumière, c’est assez particulier. Le matériel utilisé est du verre. Le verre est un matériel présent partout translucide. Il me fit une démonstration sur la fenêtre côté passager du train. Il me montra son miroir gravé de son cercle de transmutation.

Alors qu’il me donnait un cours sur les principes de bases de l’élément du verre. Sur la transition des différents états du verre. La transition vitreuse est un phénomène réversible de transition d'état, entre la forme dure et relativement cassante et la forme « fondue » ou caoutchouteuse d'un matériau amorphe (ou d'un matériau semi-cristallin avec des régions amorphes). Un solide amorphe qui montre une telle forme de transition vitreuse est appelé un verre.

En plus simple, le verre est un matériau issu d'un mélange de sable siliceux, de chaux ou de soude porté à de très hautes températures (fusion). Le mélange devient transparent, fluide, puis après avoir refroidi, solide, mais généralement fragile, mais ça peut être aussi solide ! Les objets en verre sont fragiles. C’est aussi le cas pour cette alchimie. La lumière se rompre facilement si une ombre est trop grosse par rapport à l’intensité voulue ou si l’ombre s’approche trop près.

C’était une lumière moins puissante que par les fenêtres, mais tout aussi rapide même si pas forcément efficace. Les rayons de lumière étaient magnifiques, son alchimie était belle. Et pourtant elle avait servi à tuer pleins de gens innocents. Alors que le but premier de l’Alchimie était de protéger et aider la population. South City fut notre domicile pendant quatre ans. Il a entraîné mon corps et il m’a appris à faire des créations avec l’Alchimie de lumière. Les créations étaient souvent de petites tailles. Ce n’était pas une alchimie grossière de premier abord. Il fallait se méfier de la lumière. Même un objet de décoration comme un vase pouvait servir. En revanche, le point faible de cette alchimie restait le noir. L’obscurité, les ténèbres.

Impossible de transmuter la nuit, car les rayons émirent sont trop faibles en intensité et ne durent pas longtemps. Gilbert avait bien essayé de trouver la parade, sans résultats probants. La broche miroir était la seule chose fonctionnant à un minimum, car elle pouvait refléter les rayons lumineux. Je réussis au fur et à mesure à faire des flashs plus ou moins intenses selon la luminosité présente et le verre à disposition autour de moi. Gilbert m’offrit pour mon anniversaire une broche avec un miroir à l’intérieur. La date de notre rencontre y fut gravée également.

Il m’apprit à créer un champ de protection, des ondes, des sphères, il m’apprit également à coder mes recherches alchimiques. Nous avons commencé à faire nos recherches, mais cela ne donnait rien de très probant. Il nous fallait une excuse pour nous rapprocher de Central et de sa bibliothèque. Lui y avait accès, mais pas moi. Il me proposa donc de passer mon certificat d’Alchimiste d’Etat afin d’être en règle et pouvoir continuer. C’est ainsi que je passais mon concours à Central au début de l’année 1911 après quatre ans de formations.

Au nom du Führer King Bradley , nous décernons à Hélène Yamato, le titre d'Alchimiste d'Etat ainsi que le qualificatif :* The Light - La Lumière. *

L'alchimiste d'État est habilité à l'utilisation des fonds suffisants pour ses recherches, l'accès sans restriction aux documents classifiés, l'accès aux diverses installations gouvernementales, et un grade militaire égale à celui de "Commandant". -- King Bradley

Alors que je devais retourner dans le sud au qg, j’ai reçu directement l’ordre du Généralisme de me rendre à Fotsett. Fotsett était un petit village de la frontière avec lequel des tensions étaient apparus. Je partie alors de Central avec quelques régiments. Ainsi commença la guerre de la frontière Sud.

Année 1911 : Guerre de la frontière Sud à Fotsett / Pendleton (contre Creta)→ 26 ans

La tension était montée à son paroxysme depuis quelques jours. Nous sommes allés combler les effectifs manquants sur ces frontières. Cela faisait à peine quelques jours que nous étions sur place, et il y avait déjà des escarmouches sur différents fronts. Nous étions alors en position reculée par rapport au champ de bataille. J’étais avec un petit groupe de soldat à surveiller les alentours de notre campement, lorsque j’ai entendu des bruits venant de l’extérieur. Il s’agissait d’une attaque surprise un guet-apens de l'ennemi qui avait volontairement réduit les effectifs d'une partie de son armée afin d'attirer notre troupe dans un piège.

Surprenant les soldats ennemis j’ai sortis les armes après avoir déclaré qu'il faudrait ordonner la retraite de l'aile gauche du bataillon allié, qui s'apprêtait à attaquer la partie la plus faible de l'armée ennemie. Bien que les autres soldats ne soient pas très enclins à me suivre, j’avais compris qu’il s’agissait d’une manœuvre de diversion pour nous et qu’ils visaient en réalité le campement au village ou était posté le plus gros de nos troupes.

Le guet-apens décimé, l’armée repris vite le dessus sur l’armée ennemie et l’écrasa faisant autant de morts de son côté que du leur. Ce qui me frappa, ce fut la vitesse à laquelle l’armée reprit le dessus sur les troupes de l’armée ennemi. Cette guerre fut si rapide…qu’elle fut bouclée en quelques mois. Et puis après ça, ni Gilbert ni moi n’eûmes le temps de nous tourner les pouces, avec les autres nous avons directement été renflouer les rangs de l’armée à Pendleton dans la guerre contre Creta.

En effet, Creta engageait constamment ses troupes contre les soldats d’Amestris. Au début, cela ressemblait plutôt à des guerres-éclairs, des escarmouches comme à Fotsett, en petits comités et puis après des attaques plus grandes sur différents complexes militaires. Nous avons essayé de ne pas utiliser notre alchimie autant que possible tout comme notre arme… cependant, il y eu un bain de sang des deux côtés.

Une négligence militaire permis aux troupes de Creta de reprendre le dessus sur les troupes d’Amestris totalement désespérés et ce fut la fin de la guerre temporairement puisque l’armée renvoya une troupe qui écrasa l’armée de Creta. Notre bataillon fit parti des très peu de survivants au conflit. A la suite de ces deux guerres de frontières, Gilbert fut nommé Commandant et moi Lieutenant-Colonel pour avoir démontré mon sens stratégique à plusieurs reprises. J’utilisais l’environnement du champ de bataille à notre avantage.

Si vous me demandez ce que j’ai appris des trois guerres vécues ? Je dirais que la guerre change les hommes. C’est un fait qui peut paraître irréel, et pourtant, il existe bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer. Lorsqu’on est envoyé de force sur un champ de bataille il faut s’attendre aux répercussions qui vont avec. Le pire, c’est lorsque nous ne sommes pas prêts mentalement.

Pour beaucoup de gens, uane guerre n'a de sens que si elle peut mener à « la victoire ». Tuer parce qu'un des nôtres a été tué. Est-ce que c'est cette logique absurde qui va nous mener à la paix ? Pourtant, quelqu’un m’a dit qu’un monde crée par la guerre ne fera que provoquer encore d'autres batailles. A la guerre, l’ennemi lui ne part pas avec l’intention de perdre. Chaque camp prétend se battre pour le droit et la justice, bien que chacun en ait une perception différente.

Et ainsi, au combat, on tue toujours son prochain au nom de sa propre justice. On tue ou on protège ceux qui nous sont chers. La colombe est le symbole éternel de la paix. La nature ne l’a pas pourvu d’un bec pour tuer mais de griffes acérées pour infliger un coup fatal. C’est pour cette raison qu’un combat entre deux colombes peut s’avérer à la fois très long et très douloureux. La méfiance, l’ignorance, les préjugés sont les sombres revers d’une médaille appelée « passion ». Si l’amour est la lumière divine, alors ses sentiments sont les ténèbres engendrées par l’ombre qu’elle projette. Ce qui est différent, ce qui nous échappe reste souvent incompris. Les différences donnent naissance à la crainte, puis à la haine, pour finalement mener à la guerre.

Les pays, les langues, les valeurs, les origines, les croyances sont autant de différences qui créent des antagonismes et divisent notre monde, mais une chose est sûre tout le monde est prêt à se battre pour ses croyances. C’est ce que la guerre m’a appris et j’ai réalisé qu’il était facile de tuer pour un homme plus que pour un animal. Nous ne sommes pas si différents d’eux finalement. Nous sommes justes au-dessus, car nous avons un cerveau différent et que nous avons acquis la capacité de penser autrement.

« Something has started to move. But there's no way of telling whether it is good or bad. However, if no one is there to stop it when the time comes, we won't be able to move forward. I believe that's the meaning of living. »

Vivre d’une autre manière : de 1911 à 1914 → 29 ans

Une fois la guerre des frontières terminées, nous avons repris notre vie de soldats et d’alchimiste d’Etat. Gilbert et moi avons décidé de devenir colocataires et de vivre ensemble dans un appartement. Chacun d'entre nous pris une chambre. Ce n'était pas le grand luxe, mais c'était suffisant pour vivre à deux avec son meilleur ami. Cela fait désormais plus d’une dizaine d’années que nous nous connaissons et que nous pouvions avoir confiance l’un envers l’autre. Il reste mon meilleur ami et un guide, un confident, une personne de confiance qui me connaît et que je connais.

J’étais toujours hantée par des cauchemars, mais j’avais désormais une raison de vivre. Je voulais savoir pourquoi les guerres étaient la seule solution que proposait l’armée, car à chaque fois que l’armée est intervenue, cela se terminait en bain de sang des deux côtés. Nous avons repris nos recherches en commençant par faire des dossiers et des fiches sur les gens importants à Central. Nous nous sommes trouvés des amis fidèles prêts à nous suivre dans notre cause. Nous voulons défaire King Bradley. Nous sommes contre sa politique actuelle.

En septembre 1914, nous avons été conviés à l’enterrement du Lieutenant-Colonel Maes Hughes pour avoir fait partit de son bataillon à Ishbal. Hughes était un bon ami à nous, nous sommes passés voir sa femme et sa fille quelques temps après pour aider Gracia à surmonter cette douloureuse épreuve. Et moi je voulais savoir pourquoi on avait assassiné Hughes…

Par la suite, j’ai été promue Colonel tout récemment après avoir été envoyée avec l’armée mater les révoltes de Liore après la dénonciation de la supercherie de Cornello par l’alchimiste Fullmetal. La révolte de Lior était quelque chose d’horrible apparue juste après que le Hagane est démasqué le faux prêtre. La population monta deux camps bien distincts juste à cause de la religion, ceux qui croyaient encore et ceux qui avaient ouvert les yeux. J’avais l’impression d’avoir été à nouveau envoyé à Ishbal.

Le culte de Leto avait tellement imprégné les mémoires qu’il était impossible que ça se termine bien. Les gens formaient des clans de plus en plus et affrontaient l’armée qui se devait d’intervenir de plus en plus pour calmer le jeu. Toute la population c’est révolté comme à Ishbal… J’avais vraiment l’impression d’être là-bas. Nous étions en petits groupes à Lior, nous agissions sous les ordres d’un général. Ce fut un événement très compliqué à gérer émotionnellement. L’armée avait donné l’ordre et il fallait l’exécuter. Prendre la vie de gens innocents… juste parce qu’ils menaçaient l’armée…c’était une volonté assez extrême.

Le plus dur fut probablement de devoir prendre la vie des enfants. Je ne pouvais pas me résoudre à le faire alors généralement je me contentais des arrestations. J’essayais de faire ça dans le plus grand des calmes, en faisant de la diplomatie, et les gens m’écoutais généralement. Je ne croyais plus en dieu depuis un moment, pourtant j’aurais aimé que ce dieu Leto n’existe jamais.
Mon propre dieu m’avait démontré qu’il n’était parfois pas très bon de croire et de prier. La population ne se laissait pas non plus faire lorsque vous contrôliez les papiers… nous avons été obligés d’ouvrir le feu sur certains habitants qui nous lançais des pavés. J’étais contre ouvrir le feu sur des civils, mais le général présent à côté de moi ordonna de tirer.

Chose que je n’ai pas réellement faîte. J’ai maquillé mon tir pour qu’il rebondisse sur une gouttière… Un bain de sang éclata alors laissant seulement quelques survivants fuir ailleurs. Cela me motivera à rester dans l’armée et à comprendre pourquoi l’armée autorise les bains de sang à plusieurs reprises.

Je n’ai pas été rétrogradée comme je l’avais cru à mon retour à Central, si on m’a demandé d’y aller…c’est pour obtenir une promotion. On m’a nommée Colonel. Je me souviens encore très bien de tous les regards des hauts gradés sur mes épaules. Je me rappelle aussi et surtout des paroles du Généralisme à ce moment-là.


« Vous avez choisi votre camp, vous êtes restée fidèle à l’armée, Alchismite Light. Vos talents et votre capacité d’adaptation à Lior et dans vos autres faits d’armes nous ont démontrés tout votre potentiel. Nous vous nommons Colonel Yamato Hélène. Alchimiste de Lumière, Light. »

J’avais été contrainte d’un salut militaire pour remercier le führer pour ce geste lui qui m’avait évité la potence à Ishbal. Ce grade que j’avais tant espéré avoir un jour mais…cette promotion me laissait un gout amer. J’avais une pensé pour les gens de Lior que nous avions traités comme des chiens…tout comme ceux de ma propre Ethnie. Cela me faisait bizarre comme la dernière fois d’avoir dû passer devant tout le monde pour recevoir mon nouveau grade. Et dire que j’étais désormais du même rang que le Flame Alchimiste.

Je voulais aussi reprendre ou compléter l’enquête d’Hughes qui fut finalement confiée à quelqu’un d’autre de plus compétent…c'était frustrant quand même. Je pris quelques jours de congés suite à ça. Enfin, je pris carrément quelques mois plutôt. J’avais besoin de voir autre chose que l’armée et de changer d’air. Nous sommes partis en vacances dans un autre pays, ce qui nous as fait le plus grand bien à Gilbert et moi. Gilbert ayant aussi déposé des jours de congés comme ni lui ni moi n’en n’avions pris jusqu’à présent. Gilbert et moi avons adoptés en secret un bébé que nous avons reccueulli à Lior.

Nous sommes à peine de retour de vacance et nous sommes mutés au QG de Central..[/justify]

Prologue | Le commencement du destin
Roy est originaire du pays d'Amestris. Enfant orphelin, il n'a aucun souvenir de ses parents biologique. Il ne sait rien d'eux non plus et n'a aucune attache particulière à savoir qui ils étaient. Pour lui ils l'ont abandonné, il n'a donc pas besoin de savoir ce qu'ils sont devenus et il préfère les considérés comme morts. Ne pas y penser non plus était mieux pour le petit être qu'il était à l'époque. Haut comme trois pomme Roy a vécu dans un orphelinat pendant quelques années avant d'être recueilli par sa tente madame Christmas Mustang. Son passage à l'orphelinat, Roy l'a fait ses quatre premières années de vie. Il n'a donc que très peu de souvenirs marquant son passage là-bas. Il se souvient à peine de ses camarades orphelins et des conditions de vie qu'il avait à l'époque. Il préfère de loin se rappeler de tous les souvenirs contenants madame Christmas.

Cette femme qu'il considère comme sa mère malgré le fait qu'ils ne partagent pas les mêmes liens de sang. Après tout, c'est elle qui l'a sorti de la misère de l'orphelinat et qu'il l'a adopté comme son propre fils. Très attaché à sa mère, il ferait n'importe quoi pour la protéger même s’il sait qu'elle n'a pas besoin de lui. C'est elle qui a appris à Mustang à survivre, à ne jamais abandonner, à s'attacher à ses principes. C'est elle qui le guida au mieux dans ce monde militarisme.

Elle lui a appris que la vie n'était pas toujours simple mais que se contenter du petit peut être parfois un avantage. Savoir être patient pour obtenir ce que l'on désirait était un avantage aussi. Madame Christmas était bienveillante avec son protégé mais lui donnait une bonne correction lorsqu'il allait trop loin dans ses bêtises usant simplement de son autorité naturelle. Il lui demanda de lui apprendre à se faire obéir des autres, de développer son leadership. Et à partir de ce moment-là, elle n'agissait plus en "maman", elle ne lui disait plus je t'aime mon fils.  Elle fut à l'origine même de son caractère.

Madame Christmas éleva donc Roy à la dure et avec les bonnes manières de mises dans le but qu'il devienne un bon leader. Très vite Roy rencontra son maître en alchimie, son maître Barthold par le biais de sa fille Riza Hawkeye. Celui-ci voyant l'intérêt grandissant et la curiosité de Roy pour l'alchimie décida de lui apprendre les bases de son alchimie, l'Alchimie des flammes. Seulement, il refusa de lui apprendre d'avantages ses secrets craignant que sa capacité destructrice soit utilisée à des mauvaises intentions.

Barthold considérant que vouloir rejoindre l'armée n'était pas une bonne idée pour un idéaliste comme lui qui ne voulait que le bien du pays et protéger les gens.
La bienveillance et l'idéalisme de Roy étaient deux qualités rares chez les hommes. Il fallait les préserver et non les mettre au sein d'une armée souillée jusqu'à la moelle. Barthold lui disait qu'il ne voulait pas que son alchimie serve l'armée. Roy poussé par son désir de protéger partit néanmoins contre l'avis de son maître faire ses classes à l'académie militaire pendant quelques années avant de ressortir diplômer en 1905 passant dans le même temps son examen d’Alchimiste d’Etat.

Perte de l’Innocence | Découverte de la dure réalité : Ishbal.
Entre temps, un conflit de grande envergure éclata entre son peuple et un peuple à la frontière de son pays. Une puissante religion monothéiste avait décidé de se rebeller car elle en avait assez des maltraitances de l’armée. La mort d’une fillette innocente est officiellement ce qui déclenche les hostilités.  Avant de partir au combat, il demanda à son maître une dernière fois de lui enseigner toutes les facettes de son alchimie. Il refusa et mourus d'une crise cardiaque sévère.  Roy rencontrera à nouveau l'enterrement de son maître, sa fille Riza Hawkeye. Déçu, triste, il avait regretté de ne pas avoir pu parler avec lui plus longtemps.

Il ne pensait guère revoir Riza sur un champ de bataille. L'Ordre n°3066, stipulant le déploiement des Alchimistes d'État sur le front dans le but d'exterminer les Ishbals fut un tournant majeur dans la vie de Roy. Son humanisme, son idéalisme, furent mises à rudes épreuves. Ne pouvant accepter l'idée même de tuer des gens pour un oui ou pour un non sans réel but précis, il comprit qu'il se faisait manipuler. Il ne pouvait concevoir le fait que l'armée utilise des soldats censés protéger le peuple contre le peuple lui-même.
Il comprit à ce moment-là que quelque chose clochait dans le pays et qu'il fallait le nettoyer. Il fallait développer des nouvelles méthodes, une nouvelle hiérarchie. Il ne pouvait pas laisser l'armer continuer de massacrer des gens et ne rien pouvoir faire à part suivre les ordres lui fit mal au cœur. Cette guerre marqua profondément Roy et le changea du tout au tout. Cette guerre l'avait traumatisé. Il mit un terme lui-même par son alchimie des flammes. Retrouvant Riza sur le champ de bataille, il lui demanda pourquoi être devenue soldat, elle lui répondit pour protéger quelqu'un.

Elle lui donna accès à l'Alchimie gravée dans son dos, l'Alchimie de son maître et elle ne voulait plus que quelqu'un d'autre l'utilise alors elle lui demanda de brûler ce tatouage jusqu'à ce qu'il devienne illisible. Brûler les recherches lui fit al au cœur et imaginer la souffrance qu'elle ressentirait ne le mettait pas à l'aise mais elle s'engagea et tenu sa promesse. Le tatouage devenu illisible, Roy prit la décision d'utiliser son alchimie pour mettre fin à la guerre. Mettre fin à la guerre en ne laissant montrer aucune émotion l'envahir comme le lui avait appris madame Christmas, faire preuve d'impassibilité en toute circonstances.

Il lui suffisait de claquer des doigts pour que les bâtiments prennent feux et tombent les uns après les autres. Était-il un héros ? Non. Roy ne considérait pas comme telle et jamais au grand jamais il ne se permettrait de se considérer comme tel après autant de morts inutiles. Comment pouvait-il endiguer et faire en sorte que cela ne se reproduise jamais plus ? Au moment où il pensait à ça dans sa tête, il fit les retrouvailles de son ami Maes Hughes qui le rejoignait dans son idée de dégager la haute sphère de l'armée. Une fois la fin de la guerre d'Ishbal terminée, Roy se mis alors en quête de gens en qui il pouvait avoir confiance, les recrutant pour venir avec lui au Quartier Général de L'Est. Il prit ainsi sous son aile Riza Hawkaye, Jean Havoc, Vato Falman, et Haymans Brendas. Chacun d’entre eux possédaient une spécialité propre comme Riza qui était connue pour sa visée exceptionnelle et pour son pseudonyme d’œil de Faucon.

Rencontre des Frères Elrics | Début d’une nouvelle amitié
Il avait entendu parler d’un grand alchimiste dans l’est à Resembool. Il ne pensait pas qu’il tomberait sur un enfant qui avait tenté une transmutation humaine. Et qui avait réussi l’exploit dans la douleur de lier l’âme de son frère à une armure entièrement vide faite de métal. Il ne pensait pas trouver un enfant ayant volontairement perdu son bras et sa jambe pour sauver son frère. Ce lien fraternel toucha le militaire qu’il était en plein cœur.
Il lui proposa de devenir Alchimiste d’Etat, un Alchimiste à la botte de l’armée. Il devrait endurer ça à son âge, mais vu les talents et sa compréhension de l’alchimie, Roy insista sur le fait qu’il était plus que qualifié pour devenir Alchimiste d’Etat. Il avait vu une flamme briller ce jour-là.

Il avait redonné espoir à cet enfant blond qui se pensait perdu. Il ne pensait pas faire du sentimentalisme pour ce gamin qu’il ne connaissait pas. A ce moment-là, il était loin d’imaginer qu’il se lierait d’amitié pour lui. L’affection et la protection qu’il apporterait au fur et à mesure de ses aventures faisait qu’il comptait bien plus qu’il ne le démontrait. Il passait son temps à se chamailler avec lui, à lui faire des remarques, devant tout le monde ils faisaient comme s’ils se détestaient.

Mais Edward était pour Roy bien plus qu’un simple Alchimiste. C’était un gamin qui avait besoin d’un repère. De quelqu’un pour veiller sur lui et il était une grande personne à qui il pouvait faire confiance. C’est pourquoi ce jour-là Roy lui avait fait prendre un train plutôt. Aider le Général Hakuro permettrait au Gamin de faire ses preuves. Arrêter un groupe de criminel faisait toujours bonne impression après tout.

C’était bien connu. Roy avait tout prévu, et il avait même prévenu ses collègues dont le Lieutenant-Colonel Hughes. Roy a également décidé de l’envoyer voir Shô Tucker et sa fille Nina. Lorsqu’il le présenta, Edward décrivit lui-même la situation dans laquelle son frère et lui étaient. Ils étaient à la recherche de documents sur la pierre philosophale. Même Hughes aimait bien les gamins les invitants chez lui lors de leurs premiers jours à Central. L’affaire Nina fut une affaire horrible, un militaire comme lui en avait vu d’autre évidemment. Il restait impassible devant les cadavres décomposés des deux innocents.

Ensuite, il y eu l’affaire Scars qu’il traîta de façon impassible. Scars l’homme d’origine Ishbal utilisant son dieu pour commettre des meurtres sur les Alchimistes d’Etat. Il s’en était pris aux frères Elric que lui et son groupe avait sauvé juste à temps. Scars avait réduit l’armure d’Alphonse en bouilli et avait détruit le premier bras d’Edward. La sympathie pour Roy envers ces frères forts commença à se développer à ce moment-là. Roy avait fait attention de son côté, et prit en compte les indications d’Hughes pour continuer à travailler. Il avait tilté au moment de faire le décompte des Alchimistes d’Etat restants.

Meurtre de Maes Hughes | Début de la vengeance et de la borderline
Un coup de fil de téléphone raté. Un seul avait suffi à perdre son meilleur ami, tué par Envy -Roy ne le savait pas à ce moment-là-. Envy avait pris la forme de la femme que Hughes aimait par-dessus tout. Hughes fut tué le soir même ou il commençait à découvrir les plans de l’armée et le lien de celle-ci avec les Homunculus. Cette perte de son meilleur ami était un avertissement pour le tenir tranquille. Son enterrement fut déchirant pour le Colonel qui avait perdu son meilleur ami. Son camarade, son compagnon d’arme et surtout celui qui l’avait aidé à se remettre de la guerre d’Ishbal. Celui qui le supportait et qui l’aidait dans toutes les épreuves à traverser.

Hughes était important pour lui et sa capacité à protéger les siens fut remise en question. Il se demandait sans cesse comment éviter qu’une autre tragédie n’arrive. Hughes était passé de deux rangs à titre posthumes à sa mort. Brigadier Général. S’il était encore en vie, il serait son supérieur hiérarchique. Cette ironie avait fait sourire et pleurer le Colonel devant la tombe de son ami. La seule fois où il avait pleuré réellement la mort de quelqu’un. Le seul homme qui lui avait arracher cet exploit. Derrière son visage impassible, les larmes coulèrent sur les joues du Colonel. Hughes apparaissait souvent dans ses rêves pour lui donner des conseils et rassurer son âme. Il était déterminé à le venger coûte que coûte à n’importe quel prix il voulait trouver le coupable de sa mort.

Même si cela signifiait donner son âme aux enfers de ce monde. Il avait déjà les mains pleines de sangs… Seulement, il n’était pas sûr que ce soit la bonne solution au fond de lui, une dualité commença à naître à ce moment-là. Devait-il outrepassé ses sentiments de vengeances ? Devait-il faire l’impasse sur ceux-ci ? Alors qu’il avait fait une promesse à tenir ? Il lui avait promis de monter plus haut et de faire le ménage. Il n’avait pas oublié. Non.
Seulement, sa mort avait un gout amer pour le Colonel. S’il avait décroché… si pour une fois il l’avait écouté alors peut-être que rien de tout ça ne serait arrivé. Peut-être qu’il serait en vie. Roy s’en voulait car à cause de lui il laissait Gracia et sa fille toutes seules. Il n’était plus le même, Mustang avait changé, il était encore plus déterminé qu’avant à mettre en place son objectif.

La bataille contre Lust | Découverte des Homonculus
Lust est la première Homonculus que Roy rencontra, et il comprit instinctivement que ce ne serait pas la dernière fois. Lust fut la témoin de sa colère, de sa haine, de son esprit vengeresse. Lust, ce nom qui signifie la Luxure fut la première Homonculus que tua Roy. Il la rencontra alors qu’il était en mission de reconnaissance avec Jean. Il la brûla à mort après qu’elle l’a laissé pour mort aux côtés de Jean gravement blessé au sol. S’il semblait en effet mort car durant le combat, elle lui avait tranché ses deux gants, c’était sans compter sur le briquet d’Havoc. Le briquet lui avait simplement sauvé la vie. Il avait en effet permis à Roy de trouver la solution pour s’en sortir. Tracer son cercle d’Alchimie sur sa main avec son sang et de cautériser le tout par les flammes.

Le plan pour la battre était de la forcer à utiliser toutes ses vies. Elle en avait déjà perdu une par Marcoh. Roy utilisa le briquet pour l’enflammer, la pousser dans ses retranchements. Il fut tout bonnement insensible et sans cœur, voir même cruel de la brûler vive ainsi. Ce déchainement de haine montrait à quel point la mort d’Hughes l’avait affecté et sans le savoir il déversait sa haine sur elle. Sur celle qui avait blessé son collègue devant lui et qui l’avait laissé impuissant. Roy n’aimait pas les Homonculus. Il les haïssait, les détestaient, au même titre que les chimères. Bien que dans le fond, il est plus de pitié et de compassion pour les chimères. Oui il avait insisté sur ses flammes, oui il n’avait eu aucune empathie pour cette folle.

Elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. Il n’avait fait que protéger Riza, Alphonse et Jean. Il n’avait eu aucune grandeur d’âme à l’épuiser, et à aller jusqu’à la destruction définitive de sa pierre.  Jamais il n’eut le moindre regret la concernant. Lust n’était pour lui pas une femme, mais un monstre. Elle n’était même pas un hybride non, elle n’était qu’un monstre qui avait tenté et qui avait échoué tout bonnement. La froideur du Colonel dans son regard était véritable. Elle tranchait avec son comportement habituel. Il n’était pas le même au combat que d’ordinaire. S’il avait pu être conciliant, plutôt que cinglant, il l’aurait été, mais non. Elle n’avait eu aucune pitié pour Jean qu’elle avait privé de ses jambes, pourquoi en aurait-il eu pour elle-même ? Après tout, le vent récoltait la tempête.

Il y avait anguille sous roches, le pouvoir de Lust avait mis la puce à l’oreille de Roy et dans le même temps son hypothèse que l’armée était en danger serait validée par les frères Elric et leurs aventures. Roy était coincé entre deux feux. Entre son envie d’aider les frères Elric, et protéger ses amis/continuer de réaliser son objectif.

Elle remit ses lunettes qui lui tombaient du né. Elle bailla et soupira devant la tonne de dossier qu’elle devait encore recopier. Elle regarda l’heure de sa montre, les minutes passaient lentement, et le bureau en face d’elle était vide. Sceska travaillait encore à une heure si tardive, alors que la plupart des membres du bureau de l’armée étaient déjà rentrés chez eux. La châtaigne devait finir ses dossiers urgents pour demain matin. Elle passerait encore toute sa soirée à bosser tel que c’était partie. Elle devait ce métier bien payée grâce au lieutenant-colonel Hughues alors elle ne se plaindrait plus avant d’avoir fini !  Elle était de retour dans l’armée et dans un cadre différent.

Elle ne travaillait plus à la bibliothèque de central mais elle était contente de sa nouvelle condition que lui offrait le lieutenant-colonel. Elle pourrait ainsi économiser assez d’argent pour faire soigner sa mère malade. Les frères Elric lui avaient rendus un grand service en lui donnant ce montant ! Mais elle voulait quand même continuer à bosser. Elle était ainsi, une travailleuse acharnée. Elle passait des heures avant à lire, là elle passait ses journées à écrire des rapports importants pour l’armée.

Son emploi n’était pas si différent de l’autre à la bibliothèque, si ce n’est que la tentation de lire les rapports était moins forte. Elle reprit alors ses esprits, rebroussa ses manches, prit son stylo et fit tout pour finir au moins deux-trois dossier dont elle avait tout mémorisé de la première à la dernière page. Les informations arrivaient dans sa tête les unes après les autres. Hughes avait bien insisté sur le fait qu’elle ne devait pas les lires et qu’elle était une alliée très importante pour lui. Elle lui permettait de pouvoir profiter de sa famille et de sa fille.

Heureusement que la demoiselle n’avait ni « famille » ni petit ami…Elle pouvait se consacrer à son travail pleinement. Elle commençait à avoir mal aux muscles à force, elle sentait ses joues s’étirer sous la fatigue. Elle tourna son poignet droit, et puis elle finit par s’étirer. Elle fit craquer ses doigts. Il lui restait juste assez de force pour rentrer chez elle, maintenant que son travail était terminé. Elle regarda une nouvelle fois sa montre…23h00 du soir, plus personnes dans les couloirs. Elle était la dernière à quitter et tout était quasiment déjà fermé… En réalité, il n’y avait que son bureau d’ouvert encore à cette heure-ci.

« haaaa, il va me tuer un jour le lieutenant-colonel…heureusement que j’ai ma propre clé… » fit-elle en fermant son bureau à clef. Elle avait tout mit sur le bureau de Hughes avant de partir par précaution pour qu’elle n’est pas à recommencer le lendemain.

30 lignes Word MINIMUM

Tu regardais le plafond de la salle où se trouvait le bureau du Colonel, rêveur, tu tenais dans tes mains un petit chiot noir que tu avais recueillis tôt ce matin.  Tu ne savais pas trop quoi faire mais tu ne voulais pas que ce petit chien finisse dans la rue. Il était bien trop mignon pour ça ! Mais tu ne pouvais pas le garder toi-même les sous-officiers n’avaient en effet pas le droit d’avoir un animal de compagnie…

C’était trop triste ! Tu voulais le garder pour toi, mais tu ne pouvais pas…Vraiment, tu étais à la limite d’en pleurer pour ce pauvre petit chiot. Les autres n’étaient pas encore là, tu pris une gamelle que tu remplie d’eau et puis tu la donnas à ce petit être trop kawai. Il fit un petit aboiement trop mignon. Tu fondais devant cet animal. Si Alphonse aimait les chats, toi tu préférais de loin les chiens. C’était le meilleur ami de l’homme après tout !

Tu avais peur de la réaction du Colonel quand tu allais lui demander, car tu ne savais pas s’il aimait les animaux ou non. Tu ne savais pour Falman, Havoc et les autres non plus. Tu soupiras en regardant les yeux noirs de l’animal. Il tourna tout autour de toi joyeusement, tu lui fis un sourire chaleureux tout en te mettant à rigoler. Il illuminait ta journée ! Tu le pris dans tes bras une fois qu’il était l’heure d’aller travailler ! Tu fis un soupire, par peur qu’ils refusent. Tu frissonnas en imaginant la réaction de tes amis. Lorsque Falman, Breda et Havoc rentrèrent dans la pièce, tu fus surpris ne comprenant pas l’état du sous-lieutenant. Pourquoi avait-il peur des chiens ? C’était pour des petites bêtes très gentilles…

Une goutte de sueur apparue sur ton visage, tu fis un sourire pouvant montrer ton malaise.

« Mais calme toi voyons, regarde il est gentil ! » Fis-tu en essayant de le faire sympathiser. Il partit se cacher par-dessus l’armoire. Carrément…Tu tournas la tête vers Falman et Havoc. Ils n’étaient pas décider non plus, ils se trouvaient toutes les excuses possibles et inimaginables. Il ne te restait plus que deux personnes à qui demander leurs avis… Tu fixas le Colonel mustang et le Lieutenant Hawkaye d’un air suppliant.

« Colonel ? »
« J’aime les chiens ! Ce sont des bons compagnons fidèles ! ils obéissent aux doigts et à l’œil » fit-il en te prenant le chien des mains et en le secouant dans tout les sens de haut en bas tout en rigolant. Ayant pitié pour le petit, tu lui repris des mains instinctivement.

« N’y a-t-il donc personne pour lui ? » demandas-tu en soupirant, regardant le lieutenant. Il ne restait plus que l’assistante de votre Colonel. Tes yeux étaient remplis d’espoirs et scintillaient de milles éclats. Le jeu de regard entre toi et la lieutenante dura quelques minutes. Elle accepta finalement.

« Il s’appellera Black Hayate ». Fit le lieutenant en prenant son pistolet pour le dresser et donner des coups de feu pour effrayer le petit chien tout content d’avoir enfin trouver une maîtresse. Il venait de faire pipi sur le mur… le pauvre. Il avait stressé, mais tu étais finalement soulagé que ce soit Riza qui s’occupe de lui, tu n’ose pas imaginer le Colonel avec un animal de compagnie… quoi qu’il n’aurait surement pas fait de mal au chiot… mais bon dans le doute ! Tu préférais largement le lieutenant ! Et ce n’était pas les autres qui diraient le contraire…

Le Pays de Xing, ou plus précisément la campagne Xinoixe, est l’endroit où elle est née, plus précisément dans un petit village près de la frontière. Au sein du clan Xiahou, des maîtres de l’elixérologie et de l’art martial. Son clan était une famille qui n’était ni trop pauvre ni trop riche, et ce qui lui permettait de vivre était une boutique d’armes pour l’art Martial. C’est donc tout naturellement que la jeune enfant grandit dans un univers non pas « bisounours » ou elle recevait tous ce qu’elle désirait mais dans un univers de guerriers, ou l’art avait son importance.

Bien que mise à l’écart de son frère, car celui-ci étant le premier, il fut affilié comme descendant de la famille principale, et elle fut considérée comme la descendante de la famille secondaire. Ce qui créa beaucoup de conflits. C’est pourquoi elle pouvait rarement avoir l’occasion de voir ses parents, et pourtant, elle fut rapidement adoptée par la famille secondaire. A chaque fête spéciale, elle pouvait revêtir un kimono, on lui apprit l’art de la calligraphie, l’art de parler une langue étrangère, et le plus important les arts martiaux.

Enfin cela ne l’a pas empêchée de vivre une enfance tranquille, elle jouait beaucoup dans le jardin, elle adorait collectionner les objets, escalader les arbres, jouer dans les feuilles, observer les étoiles, dessiner, chanter, lire pas mal de bouquins sur n’importe quel genre. Elle passait son temps à s’entrainer aux arts martiaux et Au fur et à mesure qu’elle grandissait, elle finit par aller à l’école, dans son quartier le plus souvent. Elle se faisait des amis, seulement ce qu’elle voulait, elle plus que tout autre chose, c’était quitter Xing. Ce pays constitué de clan aux nombres importants d’hérités et d’héritières…

Elle ne supportait plus cette politique grossière pour que l’Empereur puisse garder la souveraineté. Elle en avait assez de vivre dans ce pays désertique et développé… si différemment des autres. Elle ce qu’elle voulait c’était devenir une grande Alchemiste, devenir quelqu’un de respecté qu’on ne trainerait pas uniquement en rôle de femme de maison. Elle voulait se battre, découvrir, c’était ça pour elle la liberté d’exister en ce monde. A l’époque, elle se foutait pas mal du reste. Alors un jour après une énième dispute sur les bonnes manières, Ayako prit dans ses affaires le strict minimum, avec un peu d’argent, et son arme, un katana à double lame.

La traversée du désert fut le début de ton initiation et de ton changement de vie. Comme un signe prémédité du destin. Cependant, étant à habitué à la chaleur de Xing, ce ne fut pas cela qui lui posa problème. Non. Bien sûr que non. Ce fut les créatures étranges qui rodaient ici et là. Les groupes de mercenaires, le changement d’ambiance et de culture. Elle ne pouvait plus rester sous le nom d’Ayako Xiahou. Il fallait qu’elle prenne un pseudo. Personne ne la connaissait là-bas. Le problème fut résolu lorsqu’un jour, elle tomba malade après avoir attrapé une grippe en arrivant en Amestris. La différence de climat certainement.

Enfin toujours était-il que la douleur était bien là. Personne ne voulait l’approcher, ni même essayer de la soigner. Elle aurait bien fait elle-même seulement trop occupé à essayer de ne pas rendre l’âme. Elle doit son salut à un soldat qui passait par là.  Il ne savait pas qui elle était, mais il lui sauva la vie en bravant les ordres et en l’emmenant avec lui à l’hôpital d’Amestris. Il sortait juste de la guerre d’Isval, comment pouvait-il laisser une enfant crever devant ses yeux ? Surtout une jeune femme ? Qui n’était absolument pas dangereuse. Elle avait même l’air fragile.

C’est ce qu’il racontera dans son rapport. En tout cas, lorsqu’elle ouvrit les yeux quelques jours plus tard, tirée d’affaire, le Lieutenant-Colonel Leoron se tenait là, à ses côtés. Son odeur, sa présence, son aura, son charisme lui rappelait celui de son propre frère à elle. Elle pleura longtemps avant de réaliser qu’elle avait finalement réussi à atteindre la capitale. Et qu’elle avait tellement changé depuis sa fugue sur un coup de tête. Lorsqu’il lui demanda d’où elle venait, Mireille fit mine d’être amnésique en premier lieu. Elle ne voulait pas révéler son origine à l’armée, et encore moins être impliquée dans leurs conflits stupides et dans leurs guerres sans buts. Elle voulait voyager, rester libre, quitte à être considérée comme une bohème. Elle tenait à sa liberté et à ses valeurs. A sa ses propres idéaux de justices.

A sa philosophie. Elle tenait à rester pacifique en somme. Elle ne se servait de ses pouvoirs et de ses arts martiaux uniquement pour se défendre en cas de besoin. Si le Lieutenant-Colonel Léoron n’avait pas été célibataire, elle n’aurait probablement jamais accepté de devenir sa petite fille « adoptive ». Ni de le représenter à son enterrement quelque temps après son assassinat par celui que l’on nommait Scar.

Tu pris le nom de famille de ton sauveur ainsi que le nom qu’il te donna. Mireille en faisant cela, accepta de mettre en pause ses voyages et son objectif personnel pour honorer la mémoire du Lieutenant-Colonel qui avait commencé à lui apprendre son Alchimie de Glace. La Glace sous trois formes, Solide, Liquide & Gazeuse. Mireille resta ainsi en Amestris, et s’entraina à l’Alchimie de Glace pour en faire sa propre Alchimie. Son propre pouvoir. Elle n’utilisait plus l’elixirologie qu’en cas de besoin uniquement. Cela lui rappelait trop son ancienne vie.

Aujourd’hui, encore libre, la vagabonde, se sent trop rapprochée de l’armée, elle hésite à passer son test pour devenir Alchimiste d’Etat… elle a peur du chemin ou peut lui mener cette voix… mais qui sait ? peut-être quelqu’un ou quelque chose la fera changer d’avis ? Si pour honorer la mémoire de son sauveur et le seul qui est daigné de s’intéresser à elle… alors peut-être faudra-t-elle qu’elle passe par-là un jour ? Le plus tard possible pour le moment…


L'histoire de votre personnage. 30 lignes Word MINIMUM

Sa mère était une écrivaine, son père un soldat. Son père ne vivait que pour l’armée qui était sa passion, et sa mère vivait de sa passion l’écriture. Ils se sont rencontrés lors d’un festival littéraire dans le sud du pays afin de célébrer les nouvelles publications de l’année. Beaucoup d’artistes et d’écrivains furent invités. Son père devait en assurer la sécurité et le bon déroulement. Ce qui les as rapprochés ce fut le romain policier que son père aimait beaucoup. Ils discutèrent dessus, puis se sont revus plusieurs fois avant de finalement se déclarer la flamme. A ce moment-là, les tensions étaient vives avec les gens d’Ishbal mais pas encore assez pour déclencher la guerre civile.

Ils se mirent ensembles et de cette relation d’amour, elle est née. Voici l’histoire de ses parents avant le drame qui déterminera le futur de la jeune femme. En effet, alors qu’elle était très jeune, son père est parti à la guerre d’Ishbal pour ne jamais revenir. Il fit parti des nombreuses victimes de la guerre. Elle était très jeune et se souvient de son père par le biais de photos demandant pourquoi il ne venait pas, sa mère décida de l’emmener lui apprendre la vérité. Lui disant qu’il est parti au ciel. Elle du se faire à l’idée de grandir sans son père. Voulant suivre son exemple et nouant une admiration pour les gens de l’armée, elle se mise en tête de vouloir devenir soldat à son tour.

Ainsi dès qu’elle fut en âge, elle quitta la maison contre l’avis négatif de sa mère et partie rejoindre l’académie militaire. Très vite, elle apprit à s’adapter, ce mode de vie prenant plaisait à la jeune femme. Elle aimait l’ambiance et la hiérarchie de l’armée, le respect que l’uniforme imposait aux autres.

L'histoire de votre personnage. 30 lignes Word MINIMUM

 Fille d’un grand musicien de l’Orchestre Symphonique d’Amestris, et d’une mère danseuse étoile à l’Opéra d’Amestris, ses parents sont tous les deux artisans dans l’art du spectacle. Elle a grandi dans un environnement musical, joyeux, ordonné, simple. Elle va d’écoles en écoles et suit ses parents en étant petite fille.

 La famille voyage beaucoup pour les tournées. Un coup elle est gardée par son père, un coup par sa mère en fonction de la durée des voyages et des tournées. Ce qui fait que la jeune enfant voyait très peu ses parents et était toujours accompagnée d’une domestique. Lorsqu’elle ne pouvait pas venir avec ses parents pour des sorties à l’extérieur du pays, elle allait chez ses grands-parents, fleuristes à Central.

 Etant fille unique, elle recevait toujours tout ce qu’elle voulait et vécut un peu avec une cuillère en argent dans la bouche. Elle était bien logée, bien habillée de façon très noble. Elle finit par recevoir son éducation d’un précepteur car ses parents en avaient marre de payer les différentes écoles. Ils le firent car la combinaison de leurs salaires respectifs leurs permettait de vivre simplement comme ils le voulaient. Ils n’étaient dépendants de personnes.

 Elle n’a pas beaucoup d’amis, elle ne s’en faisait vraiment que lorsqu’elle allait chez ses grands-parents. Alors un jour elle décida de couper les ponts avec ses parents afin de vivre sa vie comme elle le voulait. Elle avait dit vouloir reprendre la suite de sa grand-mère qui lui avait transmit sa passion pour les fleurs et la nature en général. Sa grand-mère utilisait ce qu’elle appelait « l’Alchimie verte » afin de faire pousser les fleurs et les végétaux. Elles les arrosaient cependant de façon naturelle. C’est ainsi qu’elle apprit les bases de l’Alchimie. Grâce à sa grand-mère.

 A la mort de sa grand-mère, elle reprit la petite boutique de fleuriste à Central. Elle fit fleuriste pendant une dizaine d’années et améliora ses compétences en alchimie verte grâce aux notes et carnets de recherches de sa grand—mère, une grande biologiste ! développant ses propres techniques.

 Aujourd'hui, elle erre à travers le monde afin d'aider les gens à faire pousser leurs végétaux et en rendant service aux amoureux de la nature en essayant de comprendre leurs problèmes sur un végétal malade par exemple devenant elle-même biologiste. Elle n'a toujours pas reparlé à ses parents et n'a pas pardonné à son père sa non-présence à l'enterrement de sa grand-mère, seule sa mère était présente.